Sommaire
- un guide indispensableLes aliments peuvent enfin être décodésVous aimez le vrai café? Evitez les automates! Vous boirez en effet une addition de succédané à base de sirop de glucose, de graisses végétales hydrogénées, de caséine, d’un agent antiagglomérant, d’un émulsifiant, d’un antioxygène et d’un colorant! Un exemple, tout comme celui de la purée de pommes de terre (lire ci-dessus), qui est malheureusement devenu courant.Les aliments sont de plus en plus «complétés» avec des additifs souvent mentionnés sur les étiquettes, mais parfois seulement sous une forme codée: un E, suivi d’un numéro entre 3 et 4 chiffres. Ainsi, cette soupe «Créative», contenant des exhausteurs de goût identifiés comme E 621, E 627 et E 631 sur l’emballage. Traduction (que vous ne trouverez pas sur l’étiquette): il s’agit, respectivement, de glutamate, guanylate et inosinate de sodium. Tous trois peuvent déclencher des allergies et de l’asthme et sont donc déconseillés aux personnes qui y sont sensibles: cela non plus, vous ne le lirez pas sur l’étiquette!Bon à Savoir vient de traduire le petit livre (64 pages en format 16/10) de Heinz Knieriemen, rédacteur en chef adjoint du magazine alémanique Natürlich. Il décrit tous les additifs alimentaires, signale ceux qui peuvent poser des problèmes de santé, ceux qui sont d’origine animale et ceux qui sont (ou peuvent) être obtenus par génie génétique. En sus: une liste résumée, imprimée sur un petit dépliant au format d’une carte de crédit, à ranger dans son portefeuille pour acheter en toute connaissance de cause!Pour l’obtenir, glissez dans une enveloppe un billet de 10 fr. (prix de vente), ainsi qu’une autre enveloppe C6 (moitié d’un format A4), affranchie et adressée à votre nom. Envoyez le tout à Bon à Savoir, Codes E, CP 150, 1001 Lausanne.
19.02.2023
La purée en sachet a libéré la ménagère des années soixante de la corvée de patates, mais elle charge la conscience «bio» du consommateur de l’an 2000... Si bien qu’on a plutôt tendance, aujourd’hui, à l’utiliser pour «dépanner». Pour évaluer le contenu d’un emballage, rien ne sert de compter le nombre de «E»: un fabricant a en effet le choix de faire figurer le nom entier de l’additif ou son équivalent raccourci de la liste des «E», explique l’Office fédér...
Article payant
Pour lire cet article, connectez-vous ou choisissez l'un de nos abonnements.
Abonnements dès 8 Francs