Vous avez su résister durant un certain temps à l’attrait universel d’Internet, mais aujourd’hui vous craquez? Voici comment vous équiper.
A la base il faut bien sûr un ordinateur, PC ou Mac, nous n’allons pas refaire le débat...
• Configuration minimale:
–Mémoire: un minimum de 16 Mo est indispensable.
–Processeur: pour PC, un Pentium 75 suffit; pour Mac, tous ceux basés sur un processeur 68040 ou PowerPC. Avec des modèles moins puissants vous perdrez de la vitesse.
–Système d’exploitation: PC, à partir de Windows 3.1; Mac, idéal à partir de la version 7.1.
–Image et son: la carte son (intégrée dans le Mac) peut s’installer sur PC. Pour profiter des vidéos du réseau, mieux vaut une carte vidéo de qualité. Les mélomanes installeront des haut-parleurs ou un casque.
• Modem:
Le modem (intégré dans certains ordinateurs) transforme des données numériques (textes, sons et images) en signaux capables de transiter par le réseau téléphonique (ou le câble ou un faisceau de satellite). Les plus répandus sont analogiques, branchés sur une ligne téléphonique (200 à 300 fr.). On peut également établir une liaison numérique via les lignes ISDN, ou via le câble de certains téléréseaux.
Vitesse: au moins 28,8 kbps (= 3500 signes/sec). Solution optimale, plus chère: 33,6 kbps ou plus. Un modem ISDN peut même transmettre jusqu’à 128 kbps (600 à 2000 fr.) Attention: avant d’en acheter un, renseignez-vous chez votre fournisseur d’accès: la majorité n’accepte que certains modèles.
On peut choisir entre deux sortes de modem. Le modèle interne s’installe comme une carte d’extension de l’ordinateur. Avantage: pas besoin d’une prise externe ni d’un boîtier. Inconvénient: il faut brancher l’ordinateur pour l’allumer. Le modem externe est un boîtier, branché à l’ordinateur par un port série. Avantages: ses voyants lumineux permettent de surveiller l’état de la connexion et on peut l’éteindre sans faire de même avec l’ordinateur.
• Fournisseurs d’accès:
Pour s’y retrouver dans la jungle des providers, cherchez d’abord les plus proches de votre domicile (pour réduire le coût de la liaison téléphonique) ou choisissez-en un qui offre le tarif local partout en Suisse. Demandez plusieurs offres. La liste de Sacha Labourey*, étudiant à l’EPFL qui a recensé les providers avec leurs services et tarifs peut vous faciliter le choix. Un autre site, bernois**, en allemand, mais facile à comprendre, compare en un clin d’œil les tarifs des providers selon votre domicile et le temps que vous comptez surfer. Comptez en moyenne 40 fr./mois pour l’abonnement et 4 fr./h de connexion (et autour de 90 fr./mois et 3 fr./h via ISDN).
< Logiciels:
Les fournisseurs d’accès offrent le kit de connexion avec tous les logiciels (software) nécessaires dans leur abonnement. Les autres logiciels sont gratuits (shareware) et on peut les télécharger depuis Internet (http://www.shareware.com/).
E.W.
Article réalisé en collaboration
avec HostNet, fournisseur d’accès de Bon à Savoir (Lausanne).
*http://diwww.epfl.ch/~slaboure/
internet/provid.html
**http://www.providerinfo.ch
La littérature sur l’Internet abonde. Le Guide du Routard Internet (éd. Hachette) permet un bon voyage dans l’univers virtuel, sans trop de technique.
ENVIRONNEMENT
Le papier sans bois, ça n’existe pas
Si vous voulez utiliser vos imprimantes et autres photocopieuses de manière écologique, on vous propose souvent du papier «sans bois» ou du «papier suisse sans bois». Cependant, cette appelation est abusive comme Claudia Mathieu d’Agarn (VS), en a été informée par le WWF.
L’organisation lui a aussi appris que ce produit n’est pas vraiment écologique. Car le papier «sans bois» est fabriqué à partir de cellulose, soit des fibres de bois, extraites par un procédé chimique. La fabrication de cette cellulose nécessite aussi beaucoup d’énergie, et bien davantage de bois que la production de papier normal, fait de pulpe de bois. Enfin, 90% de la cellulose utilisée en Suisse vient de loin (Finlande, Suède et Canada). «Papier suisse» signifie donc uniquement que la cellulose étrangère a été transformée en Suisse...
Comme l’explique Roland Högger, de l’Association de promotion du papier écologique (FUPS) à Wil (SG): «Le papier est toujours fait de bois ou d’autres fibres naturelles, comme le bambou, la canne à sucre ou le chanvre.» Pour Marcel Odermatt du WWF Suisse, le seul but de l’appellation «sans bois» est «de tromper le consommateur».
Pour nuire le moins possible à la nature, le mieux est donc d’utiliser du papier recyclé. D’ailleurs, les feuilles blanches sont rarement nécessaires. Le produit recyclé, de bonne qualité, se conserve aussi longtemps que le papier blanc et peut être utilisé pour la majorité des appareils de bureautique.