L’époque des vieilles lampes énergivores est bientôt révolue. D’ici à l’automne 2012, les ampoules à incandescence auront totalement disparu du marché. Il est donc grand temps de passer «au vert» en privilégiant les ampoules de classe d’efficacité énergétique A: LED, tubes fluorescents ou ampoules économiques. Mais comment faire son choix parmi la pléthore de modèles proposés sur le marché? Pour y arriver, nous avons regroupé ici différents critères, jugés essentiels, pour compléter le guide du WWF, offert en exclusivité à nos abonnés (lire encadré).
Catégorie A
Les watts (W) désignent la consommation électrique de l’ampoule. Un modèle classique de 60 W peut être remplacé, par exemple, par une ampoule économique de 11 W. Quant au flux lumineux, appelé «lumens» (lm), il indique la puissance de l’éclairage. Le rapport entre la quantité de lumière produite (lm) et l’électricité consommée (W) permet de classer, sur l’étiquetteEnergie, les lampes selon leur efficacité lumineuse. Celles appartenant à la catégorie A, les meilleures, consomment en moyenne jusqu’à six fois moins de courant que celles traditionnelles à incandescence. Elles sont certes plus chères, mais leur durée de vie (environ 30000 heures de fonctionnement) est deux fois plus longue. Dans ce cas, l’achat est rentable à moyen terme.
Couleur lumineuse
La couleur dégagée par l’ampoule dicte généralement l’endroit où l’installer. Elle s’exprime par deux valeurs: les kelvins (K) et l’indice de rendu des couleurs (IRC). Plus les kelvins sont élevés, plus la lumière sera blanche et froide (pratique dans une cave ou un garage). Pour une teinte chaude, il faut choisir un modèle affichant 2500 K à 3000 K; une neutre se situe aux environs de 4500 K. L’IRC traduit, quant à lui, la capacité de restituer les teintes fidèlement. La valeur maximale, qui correspond à la lumière du jour, est de 100.
Ces deux valeurs forment un code à trois chiffres, inscrit sur l’ampoule. Ainsi, le numéro 827, le plus commun, désigne un blanc très chaud. Le 825 correspond à un blanc orangé, le 830 à un blanc chaud et le 840 à la lumière du jour.
Risques minimes
Seule ombre au tableau: certaines ampoules écologiques engendrent des champs électromagnétiques (électrosmog) plus élevés que celles traditionnelles (voir dépliant ci-dessus). Même s’ils sont nettement inférieurs aux normes fixées par la Confédération (et à ceux des téléphones portables!), les personnes sensibles devraient se positionner à une distance minimale de 40 cm.
Par ailleurs, du mercure peut se dégager lorsque l’ampoule se brise (en particulier les économiques et les tubes fluorescents). Si la quantité qui s’en échappe est minime, il convient néanmoins d’apporter les fragments à un point de vente et de bien aérer la pièce.
Marie Tschumi
Lire également notre test "14 ampoules économiques"
CONSEILS PRATIQUES
Comment choisir la bonne ampoule
Le WWF offre en exclusivité aux lecteurs de Bon à Savoir le guide «Lumière» (collé ci-dessus), pour choisir au mieux les ampoules et les spots. Ce comparatif met en évidence les différentes sortes disponibles sur le marché, des «recommandables» (LED, économiques et tubes fluorescents) aux «non recommandables» (halogènes ou à incandescence), et précise:
> le type de culot usuel (exprimé par un E suivi d’un numéro) et la fourchette de prix;
> les coûts d’électricité sur 10 ans (l’équivalent de 7500 heures) comparés à ceux des ampoules à incandescence;
> la durée de vie et le temps d’allumage complet;
> la possibilité de les utiliser avec un variateur;
> la présence d’électrosmog (les champs électriques et magnétiques générés) et de mercure en cas de bris;
> les solutions d’élimination.
Sans oublier plusieurs recommandations à propos de la teinte et des conseils pour guider le consommateur sur la voie «verte».