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- où trouver de l’aideL’OSP au service des Romands depuis 5 ansL’Organisation suisse des patients (OSP) a été créée en Suisse allemande il y a vingt et un ans. Il existait alors des associations regroupant les victimes de certaines maladies, mais aucune n’avait les compétences de défendre l’ensemble des patients. Cette lacune n’a été comblée en Suisse romande qu’en 1997, lorsqu’une antenne de l’OSP s’est ouverte à Lausanne*. L’organisation y propose un service de consultation: deux conseillères — anciennes infirmières en chef bénéficiant d’une large expérience du milieu hospitalier et de connaissances médicales approfondies — aident et informent les patients sur leurs droits. Le cas échéant, elles organisent des médiations entre le médecin (ou l’hôpital) et le patient ou orientent le plaignant vers un avocat de l’OSP. Outre une première consultation gratuite, la carte de membre (cotisation de 50 fr. par année) donne droit à une assurance de protection juridique, qui prend en charge les honoraires d’avocat et les frais de tribunal jusqu’à concurrence de 250 000 fr. par cas de responsabilité civile.*OSP Conseil et secrétariat romand, chemin de Mont-Paisible 18, 1011 Lausanne, (Tél. membres : 021 314 73 88, lundi 9 h à 12 h et 13 h 30 à 16 h 30, internet www.spo.ch, Ligne non-membres : 0900 56 70 48 (2.90 fr./min. depuis le réseau fixe)2e encadréce que dit la loiConnaître toute la véritésur son état de santéLes principaux droits reconnus aux patients en Suisse romande:• Libre choix: le patient peut choisir le professionnel de la santé auquel il souhaite s’adresser pour les traitements ambulatoires et en clinique privée, mais pas dans les hôpitaux publics, où, en principe, il ne peut pas choisir son médecin. Il peut aussi décider dans quel établissement sanitaire il souhaite être soigné, mais dans la limite de sa couverture d’assurance maladie.• Information: le patient doit être renseigné clairement sur son état de santé, sur les examens et les traitements envisageables et leurs aspects financiers, sur les conséquences et les risques éventuels qu’ils impliquent, ainsi que sur le pronostic.• Accès au dossier: chaque malade a le droit de consulter son dossier médical, d’en demander une copie et d’obtenir toutes les informations nécessaires à sa bonne compréhension.• Secret médical: tout ce qui touche à l’état de santé d’une personne est confidentiel, même pour ses proches.• Consentement libre et éclairé: pour autant que le patient ait la faculté d’apprécier la situation et de prendre des décisions pertinentes, aucun soin ne peut lui être administré sans son consentement. Il a donc le droit de refuser un traitement et de l’interrompre, ou de quitter un établissement sanitaire à tout moment. En tel cas, le médecin doit l’informer des risques qu’il court et il peut lui faire signer une décharge.
Rien n’est plus angoissant que l’incertitude. «La plupart des patients sont soulagés lorsqu’on leur explique ouvertement ce qui les attend, confirme Babette Hünenberger, déléguée de l’Organisation suisse des patients (OSP) pour la Suisse romande. Et même si le pronostic n’est pas réjouissant, du moins ont-ils en main tous les éléments pour accepter ou refuser un traitement.» Etre informé sur son état de santé constitue, en effet, un droit fondamental des patients. Tout...
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