Les tarifs des opérateurs de téléphonie, comme ceux du courrier et du train, sont dans la ligne de mire de Monsieur Prix. Il multiplie les négociations et obtient des résultats encourageants qui, de surcroît, vont dans le sens de nos démarches. Par exemple, dans sa note de synthèse sur le roaming, Stefan Meierhans se réfère à notre pétition avant d’évoquer des pistes pour maîtriser l’impact des tarifs d’itinérance sur la facture de téléphone des consommateurs en vacances à l’étranger.
Et, dans ces diverses négociations avec La Poste et les CFF, il abonde dans le sens de notre initiative «Pro Service Public», lancée en mars 2012: le maintien d’un service public de qualité, à des prix abordables et dans le respect des conditions de travail des collaborateurs.
Le discours de Monsieur Prix dérange, tout comme nos actions dérangent les dirigeants des entreprises publiques visées. Et c’est tant mieux! Le score brillant qu’a remporté l’initiative contre les salaires abusifs, le 3 mars dernier, le prouve: le peuple suisse en a assez des abus en tout genre et le fait savoir par la voie des urnes.
Reste à savoir si les politiciens ont retenu la leçon et s’ils en tiendront désormais compte dans leurs délibérations à Berne. La prochaine échéance, celle du 19 mars, sera instructive en la matière: les élus des cantons devront, à leur tour, se prononcer sur la motion visant à maîtriser les tarifs du roaming. Voteront-ils en faveur des consommateurs-électeurs ou resteront-ils fidèles au lobby des opérateurs?
Réponse la semaine prochaine, dans notre actualité en ligne sur www.bonasavoir.ch
Zeynep Ersan Berdoz