Interrompre son travail pour allaiter son enfant, c’est déjà possible en Suisse sans devoir compenser ces pauses par des heures supplémentaires. La loi n’oblige toutefois pas l’employeur à rémunérer la mère pendant ce temps, et c’est ce détail qui empêche notre pays de ratifier la convention de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur la protection de la maternité. Une procédure de consultation est en cours pour payer les pauses tétée et encourager ainsi l’a...