«En Suisse, on est plus doué pour savoir combien il y a de vaches que pour connaître le montant des fonds détenus par les banques.» C’est en substance ce que disait, avec une bonne dose d’ironie teintée de résignation, un prof d’histoire économique à l’université. Des années plus tard, cette phrase est toujours pertinente: il n’est guère facile d’obtenir des données officielles chiffrées!

Un exemple: je me suis souvent demandé quelle est, en moyenne, la part o...