Votre comparatif sur les sirops contre la toux m’a beaucoup intéressée et même rendu service. En effet, vous mentionnez le Rhinathiol Prométhazine, sirop largement prescrit par les pédiatres et très efficace, mais qui n’est plus vendu en pharmacie. Grâce à votre tableau, j’en ai découvert un autre, qui semble être son cousin germain, en tout cas pour les grands! Donc merci pour cet article qui m’est bien utile.
Catherine Herrero
Vous avez raison, le Rhinathiol Prométhazine a été retiré du marché au moment de la publication de notre article. Selon nos informations, ce retrait serait dû au fait que l’industrie cherche à limiter le nombre de principe actif dans les sirops. Ce qui signifie qu’au lieu d’un seul flacon adapté aux toux sèche et grasse (mixte), les consommateurs devront en acheter deux spécifiques. En attendant, vous pouvez bien sûr vous replier sur le Solmucalm, mais en demandant toutefois conseil à votre pharmacien.
LA RÉDACTION
Etant pharmacienne, j’ai lu avec attention votre article sur les sirops contre la toux. J’apprécie le fait que vous ayez parlé des effets secondaires de la codéine et du dextrométorphane. Mais je pense qu’il aurait également été utile de mentionner les mises en garde et précautions pour les sirops contenant des antihistaminiques de type prométhazine et chlorphénamine (respectivement dans Rhinatiol prométhazine et Solmucalm), puisque cette classe de composés peut provoquer de la somnolence et diminuer la capacité de réaction, ce qui peut être dangereux lors de la conduite ou l’utilisation de machines.
Ces préparations sont donc à conseiller plutôt le soir, en cas de toux grasse nocturne, afin de permettre au patient de dormir. On lui conseillera alors pour la journée les produits équivalents ne contenant que le principe actif mucolytique (Rhinathiol, Solmucol).
De plus, les antihistaminiques sont déconseillés chez les nourrissons et les petits enfants de moins d’un an. Le Pecto-Baby, bien qu’administrable dès 3 mois selon l’information officielle, est donc à éviter avant l’âge d’un an.
Isabelle Kohler