Quand, l’an dernier, des traces d’antibiotiques ont été décelées dans des miels sud-américains, les gastronomes ont eu des frissons. Après la côte de bœuf, réserve éventuelle de prions, les convalescents risquaient de ne plus oser plonger à la louche dans le petit pot de mère-grand. Si même le miel n’était pas forcément bon pour la santé, autant passer aux pilules tout de suite.

Heureusement, l’alerte – qui n’a jamais concerné les miels suisses – fut de co...