Croissants, salami, Rivella ou conserves de poisson: dans tous ces produits se cachent des protéines lactiques, qui peuvent provoquer des réactions graves chez les allergiques. Ces derniers doivent donc scruter chaque étiquette. Et sans assurance! Car souvent, le lactose n’est pas déclaré.
Explication. Lorsque plus de 2% d’un ingrédient entre dans la composition d’un produit fini, il doit être déclaré. Mais s’il s’agit d’un mélange d’ingrédients, tel du chocolat, l’étiquette peut ne mentionner que la présence de chocolat, sans détailler sa composition. Sauf si sa quantité dépasse les 25% du produit fini.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) projettent d’uniformiser la description des denrées sur le plan international, en obligeant notamment le fabricant à mieux détailler la composition et à indiquer dans tous les cas la présence de lactose. La Suisse s’alignera sur ces nouvelles prescriptions dès que les pays voisins les auront adoptées. Mais ce n’est pas pour demain! En attendant, les allergiques doivent se méfier des produits suivants:
• conserves de viande et de poisson, salami, saucisses, charcuterie, terrines, jambon, viande séchée, boudins, saucisses au foie;
• plats cuisinés, sauces, bouillons, soupes, produits à base de soja additionnés de protéine de lait et Yasoya, mélanges d’épices;
• biscottes, pain, toast, croissants, tresse, pâtisseries, gâteaux;
• chocolat, crèmes, crèmes glacées, bonbons;
• margarine et boissons à base de produits lactés (p.ex. Rivella), boissons pour petit-déjeuner (p.ex. Ovomaltine).