Quand on investit dans les matières premières, il est rare, sauf pour l’or, d’acquérir un produit physiquement livrable dans un temps très court, donc disponible immédiatement. Pour le pétrole, par exemple, on contracte un contrat à terme en achetant du brut «livrable» en décembre 2011. Et ce matériau se négocie ainsi, par échéances mensuelles, jusqu’à plus de huit ans dans le futur.

Deux semaines avant la date butoir, pour éviter de devoir aller chercher un camion...