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- postcard railcardLe bug de l’an 2000 a frappé des clients de PostfinanceJean-Claude Corboz n’a pas de chance. Il fait partie des quelques terriens victimes depuis le début de l’année d’un «bug» de l’an 2000. Sa Postcard Railcard, de Postfinance, qui cumule les avantages d’une carte bancaire et d’un abonnement CFF demi-tarif, ne fonctionne pas sur les lecteurs Jeronimo placés dans les commerces. «L’appareil indique: carte refusée. C’est gênant, comme si ma carte était une carte volée, raconte Jean-Claude Corboz. J’estime que Postfinance aurait pu avertir les commerçants de ce problème.»Petit récapitulatif: en début d’année, Jean-Claude Corboz se plaint auprès de Postfinance, qui remplace sa carte. Mais elle ne fonctionne toujours pas et notre lecteur écrit à plusieurs reprises à La Poste par e-mail, via le site Internet. On ne répond à aucun de ses messages. Il se tourne alors vers l’entreprise Jeronimo qui déclare, en juin, connaître le problème et qui lui répond: «Le fournisseur de ce type de terminal et Postfinance sont en train de faire des recherches pour trouver une solution à ce problème rapidement.»Mais voilà, plusieurs mois plus tard, Jean-Claude Corboz et quelques autres détenteurs de ce type de carte ne peuvent toujours pas l’utiliser convenablement.Selon Jeronimo, le problème se situerait dans le traitement des dates entre la Railcard et la Postcard. Mais on ignore si cela vient de la programmation des terminaux ou des cartes. Cependant Jeronimo et Postfinance s’accordent à constater que les cartes présentant un tel défaut sont extrêmement rares. Pour eux il n’était donc pas nécessaire d’en informer ni les détenteurs de carte, ni les commerçants.«Ce que je reproche à Postfinance, c’est qu’ils ne m’ont pas dit clairement qu’il y avait un problème et qu’ils ont rejeté la faute sur les commerçants», ajoute Jean-Claude Corboz. Chez Postfinance on ne s’explique pas que sa deuxième carte ne fonctionne pas non plus et on est prêt à lui en faire parvenir une troisième «testée». Une proposition qui amuse le malheureux client: «Ils ne sont pas regardants sur le renvoi de cartes.» Et s’il décline cette offre pour cette année finissante, Jean-Claude Corboz se dit tout de même prêt à tenter de nouveau l’expérience l’an prochain.L. G.
En Suisse, quelque trois millions de personnes possèdent une carte EC et trois millions de cartes
de crédit sont en circulation. Ainsi, plus d’un utilisateur a déjà fait l’expérience de la «carte illisible» au moment de passer à la caisse: impossible, dès lors, de payer son dû.
N’existe-til vraiment aucun moyen de prévenir ce genre d’incident, nous demandent plusieurs lecteurs?
Les cartes EC, de crédit et bancaires sont toutes fabriquées sur le même pri...
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