A l’achat d’un abonnement de ski de 13 jours à Grimentz, Pierre Matthey a dû s’acquitter de 5 fr. supplémentaires pour une carte à puce, obligatoire pour un forfait de plus de trois jours. Contrairement aux traditionnelles cartes avec code-barres, ces dernières sont immédiatement reconnues par les bornes des remontées mécaniques et n’ont donc pas besoin d’être sorties de la poche.
Au terme de son séjour, il se rend au guichet pour se faire rembourser la carte, puisqu’il n’en a plus l’utilité. Rien à faire: l’employé l’informe qu’elle n’est pas remboursable, mais qu’il pourra s’en servir une autre fois et même dans une autre station.
Cette affirmation est incomplète: les modèles de dernière génération, émis par la société Skidata, sont utilisables dans la plupart des domaines skiables valaisans et des Alpes vaudoises, comme Crans-Montana ou Verbier, à l’exception notamment des Portes du Soleil, lesquelles collaborent avec Axess, un autre émetteur.
Et, lorsque ces cartes sont techniquement compatibles, les stations restent libres de les accepter ou non, faute d’une harmonisation à l’échelle de l’association faîtière des remontées mécaniques.
En conséquence, avant d’acheter un nouveau sésame, il vaut toujours la peine de présenter la carte acquise précédemment dans un autre domaine skiable.
NZ