Les prêts destinés à financer des études universitaires ne sont pas soumis à la loi sur le crédit à la consommation (LCC). En effet, il concerne l’avenir professionnel de l’emprunteur, et non la satisfaction d’envies immédiates.

La LCC impose au prêteur de vérifier la capacité de son client à amortir le crédit en 36 mois. Or, l’étudiant qui envisage de financer sa formation par un emprunt ne peut pas le rembourser avant la fin de ses études. Si la loi s’appliqua...