Depuis le 1er janvier 2013, le Code civil suisse offre aux patients le droit de déterminer eux-mêmes le traitement qu’ils recevront dans le cas où ils ne seraient plus capables de discernement. Le médecin ne peut ainsi plus maintenir artificiellement en vie un malade qui s’est explicitement prononcé contre tout acharnement thérapeutique.

«Attention à ne pas confondre cette démarche à une assistance au suicide», précise d’emblée Charles Dewarrat, directeur de la Croix...