Envie de dormir plus qu’à l’accoutumée? Besoin de manger des féculents ou des sucreries? Prise de poids? Humeur morose ou encore manque d’énergie? Quoi de plus banal, en automne, diront certains. Et pourtant, pour 2% à 3% de la population, dont une majorité de femmes, ces symptômes révèlent une dépression saisonnière.

Appelée également «trouble affectif saisonnier (TAS)», elle débute généralement entre septembre et décembre et se prolonge jusqu’à mars ou av...