Comment faire ses courses dans les rayons des supermarchés, ou au marché, sans craindre de placer indirectement dans son panier des substances potentiellement nocives? Vous êtes nombreux à nous poser cette question.
Ce souci persistant n’a d’ailleurs pas échappé aux distributeurs et aux grandes marques de l’alimentation. Sous couvert de veiller sur notre santé, comme sur celle de la planète et de nos animaux, ils multiplient les messages qui rassurent.
L’effort est louable et on l’apprécie! Cependant, la variété des procédés de fabrication et la complexité des ingrédients rendent la vérification des slogans publicitaires toujours plus complexe.
Mais telle est précisément notre mission: vous informer clairement, par nos tests en laboratoire et sans verser dans l’alarmisme. Ainsi, dans ce numéro, plusieurs tests démontrent qu’il est possible de se passer ou de réduire considérablement son exposition aux substances indésirables. L’un d’eux, consacré aux spaghettis, révèle que les fabricants réagissent à nos analyses et cherchent à faire mieux (lire pages 24 et 25). C’est, bien sûr, très encourageant!
Or, il reste un bémol... La science ignore encore l’impact réel de la lente imprégnation chimique des consommateurs et l’interaction des substances sur la santé humaine (lire notre enquête aux pages 42 et 43). En attendant d’en savoir davantage sur l’effet cocktail, la meilleure stratégie est d’opter pour les produits les moins chargés et de varier les poisons en diversifiant les menus, les marques, les lieux d’achat, etc. On répartit ainsi les risques et on vit moins mal, à défaut de vivre mieux!
Nous aborderons ce thème, et bien d’autres encore, lors du prochain Salon du livre et de la presse, qui se tiendra à Palexpo du 27 avril au 1er mai. Découvrez aux pages 6 et 7 le riche programme que vous a concocté l’équipe de Bon à Savoir et qui sera à suivre sur les scènes du salon, comme sur notre propre stand.
Au plaisir de vous y rencontrer… à tout bientôt!
Zeynep Ersan Berdoz