Moins de 2% de la population suisse est inscrite sur le Registre national du don d’organes. Près de 120 000 personnes, dont je fais partie, y déclarent leur consentement, tandis que 8000 s’y opposent.

Ce choix, éminemment personnel, chacun de nous en dispose. Mais peu de gens le communiquent. La moitié des proches ne connaissent pas la volonté d’une personne au moment de sa mort. Résultat, lors d’un décès, près de 60% des familles refusent le don d’organes. Et, chaqu...