Ecrans plats: choix éclairé
Devant leur bon vieux poste de télévision à tubes cathodiques, les téléspectateurs sont nombreux à se demander s’il vaut la peine de céder à l’achat d’un écran plat.
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Bon à Savoir 01-2008
16.01.2008
Laurent Zahn
Le téléviseur à écran plat de type LCD a fait une entrée plutôt remarquée dans les chaumières. Mais avant de céder à la tentation et d’éviter toute déception, il vaut mieux prendre connaissance des différents paramètres liés aux téléviseurs ainsi qu’à la réception des programmes*.
> Format de l’image et décalage entre le mode de transmission et le récepteur – Malgré l’existence d’écrans plats au format 16/9 (rapport entre la largeur et la hauteur de l...
Le téléviseur à écran plat de type LCD a fait une entrée plutôt remarquée dans les chaumières. Mais avant de céder à la tentation et d’éviter toute déception, il vaut mieux prendre connaissance des différents paramètres liés aux téléviseurs ainsi qu’à la réception des programmes*.
> Format de l’image et décalage entre le mode de transmission et le récepteur – Malgré l’existence d’écrans plats au format 16/9 (rapport entre la largeur et la hauteur de l’image), les différentes chaînes de télé diffusent encore la majorité de leurs programmes en format 4/3. Ainsi le téléspectateur n’a de choix qu’entre une image déformée, remplissant la largeur de l’écran (l’effet tout le monde il est gros!) ou la présence de bandes verticales noires de chaque côté. Cependant, depuis le 1er décembre, la SSR diffuse en 16/9 les émissions produites dans ce format. Mais tous les téléspectateurs ne peuvent en bénéficier (voir tableau).
> Qualité de l’image – La technologie LCD ne reproduit que 70% des couleurs et est incapable d’afficher le noir, qui n’apparaît qu’en gris foncé. De plus, au niveau du visionnage, certains modèles souffrent encore de problèmes de fluidité dans les mouvements rapides. L’angle de vision n’étant pas parfait, l’image peut être déformée selon où l’on se place par rapport au poste. A noter que la qualité de l’image varie sensiblement d’un modèle à l’autre, et qu’il est souvent difficile de se faire une idée précise dans le magasin. Sans oublier que, sur le moment, on ne peut pas toujours comparer avec un appareil à tubes cathodiques. Avant de délier sa bourse, il faut donc se renseigner soigneusement auprès de professionnels compétents ou consulter les tests objectifs*.
> Le bon marché peut coûter cher – L’investissement important qu’implique l’achat d’un téléviseur LCD pourrait pousser le consommateur à se tourner vers des sous-marques à des prix intéressants. Mais il vaut mieux se prémunir en choisissant un appareil de marque, avec une garantie convenable, chez un commerçant qui assurera un bon service après-vente. En optant pour un appareil de marque inconnue, à durée de vie peut-être éphémère, le consommateur risque de devoir s’armer de patience en cas de panne. Une fois l’appareil envoyé en réparation, il arrive fréquemment au client de devoir attendre plusieurs mois avant de recevoir un téléviseur de remplacement, si le sien est encore sous garantie. Hors garantie, les produits peuvent être déclarés irréparables ou assortis d’un devis de réparation exorbitant, ce qui revient au même.
Par ailleurs, se procurer une simple télécommande ou un mode d’emploi supplémentaire peut devenir un vrai parcours du combattant, sans parler des pièces de rechange dont le réparateur peut avoir besoin, mais qui demeurent indisponibles, voire inexistantes. Lors de l’achat, il faut donc se souvenir qu’un bon service après-vente se paie.
Laurent Zahn
*Lire également nos conseils d’achat consacrés aux appareils multimédias (commande en page 28).
