Non, ou du moins que très partiellement, car ce risque est avant tout supporté par l’employeur.

Il est vrai que, à la base, «le travailleur répond du dommage qu’il cause à l’employeur intentionnellement ou par négligence» (art. 321e du Code des obligations). Mais, en réalité, seule une volonté de nuire ou une négligence grave peuvent entraîner une réparation complète du dommage. Selon la jurisprudence, ces conditions ne sont généralement pas remplies en cas de pe...