Des bas qui ne donnent pas de fil à retordre
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Bon à Savoir 02-2005
09.02.2005
Véronique Kipfer
«L’époque des mailles filées est définitivement révolue!» affirme catégoriquement la société alémanique de vente par correspondance Quelle, dans un récent communiqué. Sujet de l’annonce? Les tout nouveaux collants «Life», présentés comme indémaillables. Une telle déclaration ne pouvait rester invérifiée et nous avons donc commandé deux paires de mi-bas.
Résultats du premier test, visuel et tactile: les bas sont de maillage fin (15 den) et d’un toucher plutôt...
«L’époque des mailles filées est définitivement révolue!» affirme catégoriquement la société alémanique de vente par correspondance Quelle, dans un récent communiqué. Sujet de l’annonce? Les tout nouveaux collants «Life», présentés comme indémaillables. Une telle déclaration ne pouvait rester invérifiée et nous avons donc commandé deux paires de mi-bas.
Résultats du premier test, visuel et tactile: les bas sont de maillage fin (15 den) et d’un toucher plutôt soyeux, loin de l’aspect «collant de contention» qu’on attendait. Ils existent en deux couleurs, noir et naturel légèrement doré, et une bordure adhérente en dentelle leur prête un petit air sexy.
Passons à l’examen pratique. D’abord, les traditionnels coups d’ongle: pas un accroc n’apparaît dans le maillage. Plus sournois, les griffes de chat: le bas s’étire mais ne rompt point et ne présente, là encore, aucun accroc. Dernier test décisif: le coup de ciseau. Là, le lycra n’y résiste pas. Mais même en tirant fébrilement dessus, le trou s’élargit à peine et aucune maille ne file!
Force est de constater que, pour une fois, la publicité ne ment pas. Au contraire: elle omet de souligner que ces bas ressemblent comme deux gouttes d’eau aux modèles classiques, mais qu’ils sont d’un prix équivalent, voire moins cher (7,95 fr. pour les mi-bas, 14,95 fr. pour les bas adhérents et dès 9,95 fr. pour les collants)! Notre «A contresens» va donc, fait exceptionnel, à… contresens des blâmes habituels. Et nous permet de conclure que les bas «Life», loin de donner maille à partir aux consommatrices, se tisseront certainement auprès d’elles une réputation… indestructible!
V. K.