De froids calculs qui valent de l’argent
Choisir entre un surgélateur vertical ou horizontal, c’est opter pour l’économie d’énergie ou d’espace, notamment. Car d’autres détails ont toute leur importance, comme le montre notre guide d’achat.
Sommaire
Bon à Savoir 04-2005
06.04.2005
Dernière mise à jour:
03.03.2023
Ellen Weigand
La surgélation est le seul moyen de préserver un certain temps la fraîcheur naturelle des aliments. A condition qu’ils soient surgelés dans les règles de l’art et donc, dans un appareil adéquat. La plupart des quelque 2 millions de surgélateurs des ménages suisses sont des armoires verticales. Pourtant, les bahuts, horizontaux, sont moins chers et moins gourmands en électricité, car peu de froid seulement s’en échappe lors de l’ouverture. De plus, le poids du couvercle ferm...
La surgélation est le seul moyen de préserver un certain temps la fraîcheur naturelle des aliments. A condition qu’ils soient surgelés dans les règles de l’art et donc, dans un appareil adéquat. La plupart des quelque 2 millions de surgélateurs des ménages suisses sont des armoires verticales. Pourtant, les bahuts, horizontaux, sont moins chers et moins gourmands en électricité, car peu de froid seulement s’en échappe lors de l’ouverture. De plus, le poids du couvercle ferme toujours l’appareil hermétiquement, même si les joints d’isolation sont devenus poreux. Les surgélateurs verticaux, eux, prennent moins de place au sol. Alors, commode ou armoire? Avant de choisir, il convient d’examiner divers autres facteurs.
La bonne taille
Premier point important: opter pour la taille adéquate, car moins un congélateur est rempli, plus il dévore d’électricité. Il faut donc tenir compte de sa capacité et de son utilisation, mais aussi de la composition et des habitudes du ménage. Comptez, en moyenne:
> Pour un ménage de 3 à 4 personnes: 70 à 80 l/personne.
> Pour un ménage rural: 120 l/personne.
> Pour une personne ou un couple dont les deux travaillent: 150 l/personne.
Les modèles verticaux ont une capacité variant de 60 l (2 compartiments) à 300 l (10 compartiments) environ. Encastrables, ou pouvant être posés dans la cuisine grâce à leur base réduite, le rangement et le prélèvement des aliments est facilité par les tiroirs. Les commodes, plus encombrantes au sol, ont une capacité de 125 à 550 l environ.
La bonne classe climatique
Autre élément important, la classe climatique: elle indique la température extérieure à laquelle l’appareil fonctionne au mieux, et donc où (cave, grenier, etc.) il vaut mieux le placer.
La classe climatique figure (en lettres) sur la plaquette signalétique et la déclaration de marchandise de l’appareil:
> SN: températures ambiantes de +10° C à +32°C.
> N: températures ambiantes de +16° C à +32°C.
> ST: températures ambiantes de +18° C à +38°C.
> T: températures ambiantes de +18 °C à +43°C.
La bonne consommation
L’étiquette énergétique renseigne sur l’appétit électrique de l’appareil. Un récent test du magazine belge test-achats (n° 483, janvier 2005) a révélé que les armoires de classe A ou A+ consomment moins de 1 kWh/24h dans des conditions d’utilisation norma-les. A noter qu’il existe désormais des appareils classés A++, encore plus efficaces tout en étant plus économes.
Plus détaillée encore, la déclaration de marchandise de l’appareil (dernières pages des catalogues) indique également la consommation d’électricité pour 100 l, ainsi que la quantité d’aliments qui peut être surgelée en 24 heures et combien de temps l’eau reste gelée en cas de coupure de courant.
La bonne dépense
De manière générale, les appareils moins énergivores sont un peu plus chers. Mais à long terme, ce surcoût peut en valoir la peine.
Le site internet www.topten.ch, spécialisé dans la consommation énergétique des appareils électriques, a ainsi calculé que sur 15 ans, un surgélateur gourmand peut coûter 800 fr. d’électricité de plus qu’un modèle moins vorace.
E.W.