Un pneu crevé, cela arrive rarement en plein jour, mais plutôt la nuit, en rase campagne. Une mésaventure vécue par Eleonora Habnit au volant de sa Toyota Rav 4. Par chance, son mari, habitué à changer des roues, était avec elle. Mais au moment de vouloir poser la roue de secours, mauvaise surprise: elle ne passe pas. Le cric, apparemment trop court de 2 cm, n’a pas suffisamment soulevé la voiture. Mais notre lecteur vaudois, à l’esprit pratique, ne se laisse pas démonter et... remonte le pneu crevé, redescend la voiture, cherche un bout de bois à poser sous le cric pour, cette fois, pouvoir hisser le véhicule assez haut.
Lisez donc le mode d’emploi
Fâché, le couple demande ensuite des explications à Toyota. Qui les renvoie au mode d’emploi «dans lequel une explication exacte pour le montage du cric est donnée afin d’effectuer un remplacement correct de la roue de secours».
Réponse plutôt désinvolte qui irrite encore davantage nos lecteurs. Ce qu’ils font savoir à Toyota. Ce n’est qu’alors qu’ils apprendront le fin mot de l’histoire: la voiture en question est un modèle particulièrement haut, pour lequel les crics courants de la marque sont effectivement trop courts. C’est pourquoi il faut poser le levier à un autre endroit que d’ordinaire, soit non pas au bord de la carrosserie, mais sur les bras de suspension sur lesquels ont été fixés des points de levage. Bon à savoir, non?
Les garages en informent-ils leurs clients? En tout cas pas Mme Habnit.
«En 30 ans de conduite, c’est la première fois que je vois cela», constate le mari de notre lectrice. Quant au mode d’emploi, l’automobiliste rappelle qu’il est difficile, la nuit, de décrypter un ouvrage volumineux de quelque 200 pages au bord d’une route non éclairée...
E.W.