Même si l’hiver n’est pas la saison idéale pour déguster des fruits frais, il n’est pas, pour autant, nécessaire de recourir à des suppléments en vitamine C. Comme durant le reste de l’année, une bonne alimentation suffit à garantir ses besoins quotidiens, soit 110 mg pour un adulte. En période hivernale, c’est l’occasion de faire le plein d’agrumes et de profiter des fruits exotiques.
Une orange, deux mandarines, un demi-pamplemousse ou encore un citron permettent de couvrir, grosso modo, la moitié des besoins journaliers. Rappelons à ce propos, que le jus est aussi riche en vitamines que le fruit, à condition d’être consommé immédiatement. Et, si vous préférez les saveurs exotiques, sachez que l’apport d’une demi-mangue, d’un kiwi ou de six litchis est identique. Attention toutefois à en manger deux fois plus lorsqu’ils sont en conserve pour absorber la même quantité de vitamines.
On a tendance à l’oublier, mais les fruits ne sont pas les seuls à nous fournir ce précieux nutriment. Le rampon et certains légumes d’hiver – les choux en particulier – en fournissent également. Et, champions toute catégorie, le brocolis et le choux de Bruxelles, dont une simple portion de 150 g couvre la totalité des besoins, à condition de les cuire à la vapeur et non à l’eau ni au four.
Enfin, les pommes de terre apportent également leur pierre à l’édifice, hormis les frites, les chips et la purée instantanée qui ne contiennent presque plus de vitamines.
Au final, mieux vaut donc oublier les compléments vitaminés, cela d’autant plus que les «vrais» aliments fournissent, en prime, une foule d’antioxydants.
Doris Favre,
diététicienne diplômée