Des souhaits, pas des ordres
A propos de l’article «Pourquoi organiser ses obsèques à l’avance» (6-7/2000).
Il est bon que celui (celle) qui exprime, par écrit ou oralement, ses souhaits pour ses obsèques précise que ce sont des souhaits et non des ordres formels. Il ne faut pas demander aux survivants des gestes trop pénibles pour eux (par exemple de disperser des cendres) ou les empêcher de «faire leur deuil» en refusant par exemple toute cérémonie ou toute pierre commémorative.
Eric Perrenoud, Le Locle
Je crois qu’il serait bon de préciser que la publication d’un faire-part dans la presse n’est pas obligatoire. Beaucoup de personnes pensent que c’est le cas, spécialement des personnes ne disposant pas de moyens financiers importants.
M.-F. M., Yverdon
Le lactose n’est pas une protéine
A propos de l’article malencontreusement intitulé «La traque au lactose» (6-7/2000).
Le lactose est le sucre naturel du lait, présent dans la plupart des produits laitiers et dans les aliments auxquels il a été ajouté du lait sous une forme ou une autre. Aussi, contrairement à ce que vous avez écrit dans votre édition de juin, il n’existe pas d’allergie au lactose, mais bien une intolérance au lactose. Celle-ci survient lorsque l’enzyme responsable de la digestion de ce sucre (la lactase) n’est pas présente en quantité suffisante. Il en résulte un inconfort digestif, parfois des diarrhées, mais pas une réaction allergique.
En revanche, vous avez raison: l’allergie aux protéine bovines et/ou aux protéine du lait existe. Elle touche entre 0,5% et 4% des nourrissons et disparaît dans 40% des cas vers l’âge de 3 ou 4 ans. Les protéines qu’il faut traquer sont la bêta-lactoglobuline, la caséine (alpha et bêta) et l’alpha-lactalbumine.
Maaike Kruseman
Antenne
des diététiciens genevois
Rivella rectifie
A propos du même article.
Contrairement à ce que vous écrivez, les protéines du lait sont absentes dans la boisson Rivella. Elles ont été tout à fait éliminées. Seul le sérum de lait (lait sans les graisses et les protéines) est utilisé dans l’élaboration de la boisson rafraîchissante Rivella. Si bien que notre produit est l’un des rares dérivés du lait qui peut malgré tout être recommandé en cas d’allergie au lait de vache.
Rivella AG, Rothrist
Pagaille dans le monde du tapis
A propos de l’article «Contes des mille et un prix» (5/2000).
Bravo pour votre article! Il illustre parfaitement la pagaille dans laquelle se trouve le marché du tapis en Suisse. Dès qu’une vente aux enchères a lieu, des gens viennent me montrer leurs acquisitions en disant qu’ils ont reçu un tapis et veulent savoir ce qu’il vaut. Et là, il faut user de beaucoup de psychologie pour ne pas les décevoir, car à 99% ils se sont fait rouler comme des gamins.
Catherine Schnydrig
Milas Tapis, Sion
Les week-ends de Swisscom
Je vous signale une «tromperie» de Swisscom qui, dans son tarif du 1.3.2000, déclare: «Tarif réduit sa/di, 6–22 h, zone interurbaine 10 centimes par min.» Et en bas, nous pouvons lire:
«Week-end call, téléphoner 1 h pour 1 fr. Renseignements pris, ce tarif est valable dès 30 min. de conversation. Cela n’est indiqué nulle part et j’ai souvent appelé le week-end pensant que je paierais 1 fr. Moins de 30 min., on nous compte 10 centimes la minute.
R. Laroche, Lausanne
Vous n’avez pas tout à fait raison. En fait, tous les week-ends, Swisscom fait tourner le compteur des appels interurbains jusqu’à
1 fr. (donc les 10 premières minutes sont facturées normalement). Puis, ce même compteur est bloqué jusqu’à 60 minutes. Après une heure, il reprend normalement. Un conseil donc: si vous en avez pour plus d’une heure, raccrochez après 60 minutes, puis rappelez votre interlocuteur!
Des communes trop frileuses
A propos de l’article «La taxe incite à tri(ch)er» (6-7/2000).
Depuis quelques années, Jongny, comme certaines autres petites communes de la région, a pratiqué le triage des déchets sous une forme très «détaillée». Les habitants ont joué le jeu et la quantité de déchets «sacs noirs» a diminué énormément.
Depuis un mois, tout a changé – non pas parce que notre commune ne voulait plus encourager un maximum de recyclage, mais parce que l’entreprise avec laquelle elle traitait ne pouvait pas travailler rationnellement, faute de clientèle! Nous avons donc dû revenir au système des sacs noirs (dont le contenu est incinéré) pour tous les déchets, sauf pour le verre, le PET, le papier, les déchets compostables et les déchets spéciaux.
Je pense que l’attitude frileuse des autres communes – qui a empêché l’adoption d’un système qui a bien fait ses preuves – est à condamner.
Sally Gray Bloechlinger, Jongny