Des fuites... encore et toujours
A propos de notre test sur les couche-culottes (8/99).
Je pense que la remarque de Procter+Gamble, «estimant que de telles mesures ne devaient pas être faites en laboratoires, mais sur des bébés langés» est tout à fait pertinente. Le but d’un lange, outre le confort de Bébé, n’est-il pas de prévenir les fuites? Il me semble qu’un concours de vitesse d’absorption n’a pas tellement sa raison d’être. D’autre part, la coupe des couches-culottes est primordiale. Les critères que vous avez testés me paraissent donc insuffisants pour pouvoir établir une telle classification.
Prisca Glardon, Sonceboz
Tout d’abord un grand bravo à toute votre équipe! Lectrice fidèle et assidue de votre journal, permettez-moi de faire une remarque. Surprise qu’il y ait mieux que Pampers, j’ai immédiatement acheté le produit vainqueur de votre test. Ma fille de 5 mois l’a essayé illico et là, ô rage, ô désespoir, fuite à bord! Mais pas celle à laquelle vous pensez, l’autre, plus consistante, enfin, vous voyez de quoi je veux parler! Et ceci deux fois de suite... Alors voilà, pour une fois je ne suis pas satisfaite de votre test.
Nancy Bouquet, La Tour de Trême
De l’alu dans les médicaments
A propos de l’article «Haro sur l’alu» (9/99).
Vous avez oublié une source majeure d’aluminium pouvant affecter notre santé et ceci d’une manière sournoise et paradoxale: les médicaments. En effet, de nombreux remèdes contre l’acidité gastrique prescrits ou utilisés en automédication en contiennent. Nous consommons ainsi chaque année en Suisse plusieurs millions de comprimés et de solutions médicamenteuses contenant de l’aluminium.
Malgré les études précisant les risques de l’usage de l’aluminium dans la médecine, les autorités sanitaires n’ont toujours pas pris position et ces médicaments sont toujours en vente libre. Les conséquences du laxisme des autorités ne seront malheureusement constatées que dans de nombreuses années et il sera trop tard. Il existe déjà cependant des alternatives de compositions tout aussi efficaces pour lutter contre l’hyperacidité gastrique.
Christian Cordt-Moller, Chêne-Bourg
L’origine de la salmonelle
A propos de la lettre de S. et J. Gleckner «N’oublions pas les salmonelles» (9/99).
Il n’existe plus de poules en batterie depuis plus de 10 ans. Beaucoup de toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) ou isolées à salmonelles ont pour origine des œufs dont la coquille a été souillée en surface par des fientes contaminées. C’est pourquoi les œufs ne seront pas tous cassés dans un même récipient, mais un par un dans un verre afin de ne pas corrompre toute la préparation en cas d’œuf défectueux. Il n’y a pas de salmonelles à l’intérieur de l’œuf. Les viandes peuvent aussi être contaminées par des mains sales et seule une hygiène stricte en cuisine permettra d’éviter les problèmes engendrés par ces bactéries.
AFEPO SA, Aigle
La prison pour rien
A propos de notre série «Les conséquences d’une facture oubliée» (8 et 9/99).
Concernant les amendes d’ordre et la possibilité de convertir celles-ci en jour(s) de détention, il me semble que seule l’amende peut être convertie, et pas les frais de procédure et de poursuite, qui, comme vous le mentionnez, peuvent atteindre quelques centaines de francs. Ainsi, une personne se trouvant dans ce cas risque de se retrouver, sa détention terminée, avec des frais de procédure qui peuvent avoisiner le montant de l’amende initiale(!)
Dans ce cas, et toujours si je ne me trompe pas, la personne se retrouvera avec pratiquement le même problème pécuniaire, en sus du grand privilège qu’elle aura eu de passer quelques nuits, voire quelques jours, dans un établissement prévu à cet effet…
Thierry Baud par e-mail
Vous avez raison: seule l’amende peut être convertie.
La route du pétrole
A propos de l’article «Le pétrole joue au Yo-Yo» (9/99).
Vous écrivez que le prix du pétrole dépend de trois facteurs, soit la Bourse de Rotterdam, le coût du transport jusqu’en Suisse par voie fluviale, enfin le transport par camion-citerne à l’intérieur du pays.
Je me permets de vous signaler que des quantités non négligeables des différents produits pétroliers sont acheminées par oléoducs et notamment par celui qui remonte la vallée du Rhône depuis Fos-sur-Mer et alimente les immenses entrepôts de Vernier (GE). Je suppose que ceux-ci ravitaillent à leur tour une partie de la Romandie et plus particulièrement la côte vaudoise où, paradoxe, l’essence est souvent la plus chère.
S’il n’y avait pas entente cartellaire, les prix devraient semble-t-il varier selon la provenance et les régions.
Edmond Gallaz, Rolle