Acte «déloyal»
A propos de l’article «Billag taxe aussi l’internet» et des «Trucs en vrac» (12/04).
Sur l’internet, il est actuellement impossible de suivre une émission de télévision en direct. On ne peut visionner que des émissions enregistrées, donc des archives. Quant à la réception, elle est loin d’être au point: non seulement l’image est mauvaise (résolution trop faible, saccades), mais, de plus, et cela malgré l’ADSL, la connexion avec l’enregistrement est souvent perdue et il faut attendre assez longtemps jusqu’à ce que le document soit rechargé. Les prestations offertes actuellement via l’internet sont donc très inférieures à celles d’une réception TV et ce serait plutôt déloyal de la part de Billag de taxer les internautes comme s’ils possédaient un poste de télévision!
Concernant votre astuce pour «ôter du tipp-ex»: pensez à l’eau écarlate, très efficace et qui n’abîme pas
du tout les tissus! Ce produit est par ailleurs très efficace pour décoller toute étiquette, en particulier sur une surface plastique ou en verre
ou métallique sans l’abîmer.
ANTOINETTE CUANY, Prilly
Comme indiqué, l’offre de programmes télévisés en direct via l’internet est encore très restreinte en Suisse, puisque seul Bluewin propose, en projet pilote, un abonnement pour de tels programmes à ses abonnés ADSL.
Le coup
des quatre pneus
A propos de l’article «Les pneus d’hiver se vendent aussi sur l’internet» (10/04).
Je me suis présenté le mois dernier avec mes deux pneus neige dans le coffre pour me les faire changer et pour affronter l’hiver sereinement. Le mécanicien m’a dit qu’il était, depuis cette année, obligatoire de mettre quatre pneus neige (même sur une traction avant...) et que mon assurance allait se retourner contre moi en cas d’accident si j’en avais seulement deux! Méfiant, j’ai appelé le TCS, qui m’a confirmé que le garagiste mentait! Merci d’informer vos lecteurs afin qu’ils ne se fassent pas avoir par ce genre d’escroquerie!
GABRIEL SCOTTI, Genève
Docteur DVD
à votre service
A propos de l’article «Préservez vos CD» (12/04).
Si votre DVD n’est plus lisible, il y a de fortes chances que ce soient des rayures de surface qui empêchent la lecture. Si tel est le cas, vous pouvez envoyer vos CD, DVD, et autres CD-ROM au «Docteur DV» de PRO, «entreprise sociale privée» du Petit-Lancy (GE), qui vous les réparera dès
4,50 fr./pièce. La machine à polir utilisée permet visiblement de refaire la surface du disque comme à neuf. J’ai pu tester la parfaite réparation de plusieurs CD, dont l’état ne laissait pourtant guère d’espoir. De plus, la vocation de cette entreprise est d’intégrer et de réinsérer des personnes au bénéfice de rentes AI dans la vie professionnelle, sans subvention de l’Etat. Cela rend la démarche on ne peut plus sympathique! Informations complémentaires sur www.pro-geneve.ch.
JEREMY ANNEN, Genève
Quelle huile?
A propos de l’article «Il y a biscuit et... biscuit» (12/04).
Il y a deux domaines où l’information fournie aux consommateurs me paraît insuffisante:
– Celle relative au type d’huile utilisée: la plupart des emballages se bornent à préciser s’il s’agit d’huile animale ou végétale, conformément aux exigences trop limitées de l’Ordonnance sur les denrées alimentaires (ODAl). Rares sont ceux qui identifient les graisses végétales. Or il n’est pas indifférent d’absorber de l’huile de palme plutôt que de l’huile de tournesol ou d’olive par exemple.
– La quantité ou la proportion d’huiles partiellement ou totalement hydrogénées (acide gras trans), comme vous le mentionnez.
La révision en cours de l’ODAl devrait fournir l’occasion d’améliorer l’information des consommateurs sur ces deux points, au moins sur le premier.
JEAN BANGERTER, Par e-mail
Tutti frutti
Ci-jointe la tranche d’un panettone acheté ce jour à Migros Prilly et la représentation qui figure sur le carton. Sans commentaire.
ANDRÉ SCHERTENLEIB
Prilly
Entre-temps, le département commercial de Migros-Vaud, à qui s’était adressé notre lecteur, lui a répondu en signalant qu’il avait transmis ses observations «au responsable concerné, afin que, dans la mesure du possible, il en soit tenu compte à l’avenir».