Tambour à huit têtes
A propos de la rubrique de
la Bonne Combine «Les magnétoscopes perdent la tête» (5/98).
Toutes les marques d’appareils vidéo qui se respectent (Grundig, JVC; Panasonic, Philips, Sony ...) indiquent sur leurs magnétoscopes le nombre de têtes effectives qu’il y a sur le tambour (drum). Je m’explique: le tambour est le support des têtes, qui est indissociable de celles-ci. Ce support peut contenir de 2 à 8 têtes (le prix d’achat varie précisément selon leur nombre).
Dans le cas le plus performant, il contiendra deux têtes vidéo SP (vitesse normale), deux têtes vidéo LP (vitesse lente), deux têtes audio A (hi-fi), une tête d’effacement pour la fonction d’insertion et une tête «folle» (pièce métallique qui assure la stabilité du tambour).
Sur la photo qui illustre votre article (ci-dessus), aucun des tambours n’a 5 têtes: celui de droite en a deux, et celui de gauche en a huit, comme décrit précédemment.
Pierre-Alexandre Montet, Ecublens
Des fessées qui se perdent
A propos du conseil juridique «Façade d’immeuble sprayée: suis-je responsable de la stupidité de mon fils?» (6/98).
Il faut cesser de minimiser tout acte de vandalisme et de non-respect quel qu’il soit. Votre réponse encouragerait même d’autres sprayeurs, car les punitions sont inexistantes. Il y a des fessées qui se perdent, même à 15 ans, et j’estime que les parents de ce garçon sont entièrement responsables de ses agissements. La réaction du propriétaire de la maison sprayée est normale; toutefois, il aurait dû s’arranger pour faire faire le nettoyage par le sprayeur, pour lui apprendre à travailler, ce qui lui manque certainement. C’est tout de même facile de se déresponsabiliser et de mettre la facture sur le dos de l’assurance, ce qui veut dire la communauté, les primes de Monsieur Tout-lemonde.
Rosa Bovy, Founex
Nous avons également été déconcertés par la réaction de ce père qui se demande s’il est responsable de son fils! Votre réponse nous laisse perplexe, car d’après vous, c’est finalement le propriétaire de la maison qui devra assumer les bêtises du fils d’une autre personne, aussi bien sur le plan financier qu’en temps perdu en paperasseries, problèmes, plaintes, etc. C’est le monde à l’envers!
(...) Si notre enfant faisait cela, nous aurions à cœur de réparer le dommage occasionné et ensuite de lui faire réparer sa bêtise (par exemple en lui faisant rembourser les dégâts sur plusieurs années s’il le faut
ou par des travaux de vacances). Si les parents ne doivent plus assumer les actes de leurs enfants, ceux-ci ne vont alors pas se gêner pour recommencer!
Daniel et Marianne Hoffemeyer, Bienne
Les vignettes de Pro Juventute
A propos de l’article «Vignettes au rabais» (6/98).
Il est vrai que nous vendons les vignettes vélo plus cher que les autres, mais dire, comme vous le faites, que la surtaxe de 5 fr. sert à financer notre travail n’indique pas suffisamment qu’une grande partie de ce montant permet de constituer un budget d’aide aux enfants et aux jeunes. Pour plus de précisions, ces 5 fr. se décomposent ainsi:
• 2,40 fr. restent dans chaque secrétariat de Pro Juventute: à Lausanne-Région, par exemple, 2 fr. sont consacrés au budget d’aide, 0,40 fr. aux frais de vente;
• 2,60 fr. partent au secrétariat général pour couvrir des actions au niveau national et les frais de vente.
Huguette Gros-Zufferey
Responsable Pro juventute
pour Lausanne-Région
Poppers et sida
A propos de l’article «Les dangers du Poppers» (6/98).
La connaissance des dangers de l’usage du Poppers ne date pas d’hier. En effet, à l’origine, le Poppers (nitrite d’amyle) est un médicament pour cardiaques. Sa toxicité est telle que de nombreux pays l’ont interdit.
La revue Cancer research, en mars 1983 déjà, indiquait que des inhalations de nitrites en quantités minimes provoquent un affaiblissement irréversible du système immunitaire. Autrement dit, le Poppers est une autoroute en direction du sida.
Greg montangero, Aigle
Pas de quoi en faire une histoire
A propos de l’article «La 37e photo était de trop» (6/98).
Je suis un photographe professionnel (CFC) à la retraite. Je comprends que le fait de perdre la dernière photo puisse être désagréable, mais je ne comprends pas qu’on puisse en faire une telle histoire!
C’est d’abord le problème du fabricant du film, et non du laboratoire comme vous le prétendez. Le premier doit laisser suffisamment d’espace pour que le laboratoire puisse amorcer le film sans endommager la dernière photo.
(...) Et si, avec l’introduction des appareils à avance et rembobinage automatique, il est normal que le photographe appuie sur le bouton autant de fois qu’il le peut, je pense aussi qu’il est logique de ne pas prendre le Golden Gate Bridge sur le 37e espace!
Pierre-Alexandre Montet, Ecublens
De l’eau au goût de bouchon
A propos de l’article «De l’eau gazeuse à moitié prix» (6/98).
Je possède une machine à soda depuis quelques mois. C’est effectivement un instrument très pratique, surtout pour des gens qui, comme nous, ont le privilège de recevoir une eau collective de qualité.
Par contre, c’est la seconde fois en peu de temps que je constate que le gaz, malgré une utilisation quotidienne, apporte à l’eau un fort goût de bouchon qui la rend imbuvable.
Je l’ai expliqué au vendeur qui, sans sourciller, m’a changé la capsule gratuitement, me disant que cela arrivait... Pouvez-vous me donner des indications à ce sujet? Cela peut-il nuire à la santé?
Philippe Sola, Ravoire
Nous avons transmis vos questions à la maison Melior SA, au Mont-sur-Lausanne, qui commercialise l’appareil Soda-Club. Votre cas n’est pas fréquent, mais suffisamment pour justifier la rédaction d’une circulaire prête à être envoyée aux gens qui rencontrent le même problème que vous. Il y est précisé que, dans tous les cas étudiés, il ne s’agit en fait pas d’un problème de goût, mais d’odeur. Elle peut provenir de la propreté insuffisante de la bouteille PET, de l’intérieur du bouchon de la bouteille, de la tige de gazéification ou du joint de caoutchouc situé à la base de cette même tige. Mais la plupart du temps, elle provient en fait de l’eau, notamment des micro-déchets que celle-ci peut emporter lors de son passage dans les canalisations. Or, affirme Melior SA, le gaz carbonique agit comme amplificateur d’odeur, ce qui vous amène à cette désagréable impression de goût de bouchon. Selon ses responsables, le gaz n’est donc pas en cause (le revendeur l’échange donc simplement pour vous faire plaisir...). Ils suggèrent dès lors de filtrer l’eau de distribution et de changer de bouteille PET. Enfin, ils assurent que ce genre de désagrément ne peut nuire à la santé, ce qui semble vraisemblable.