Une employée non payée
Je travaille beaucoup dans une grande surface. Je vais, je viens, je cherche, je porte, je m’informe, je trouve ou ne trouve pas ce que je veux, je m’obstine ou je renonce. A qui tout cela profite? Pas au personnel, puisqu’il y en a moins, que souvent il est sur les dents. Pas besoin de réfléchir longtemps. Moi, petite vieille, je suis l’employée non payée, non assurée et sans vacances de ce personnage invisible: l’actionnaire. Bonjour les chômeurs!
COLETTE MASSARD, Lausanne
Migros répond à une lectrice
A propos de la lettre d’Anouk Berger (6/99).
Nous recourons à une huile de tournesol riche en acide oléique dans notre produit «Huile végétale Suprema Universal», fabriqué à partir de graines d’un tournesol particulier. Moins riche en acides gras polyinsaturés, elle possède une très grande résistance à la chaleur. Un procédé spécial a aussi permis de supprimer partiellement ces acides gras de l’huile de soja employée dans ce mélange d’huiles végétales. L’huile de pépins de raisin est également excellente pour la friture.
P. Bösch, W. Isele
Fédération des coopératives Migros, Zurich
Quel nectar?
A propos de la rubrique
«Cabas» (6/99).
Gourmande de nature, je me suis laissée séduire par le lyrisme de Sonia Zoran. «Délicieux, voluptueux, doux comme une cascade de vanille avec une écume de chocolat»: j’ai donc aussi testé le Mars liquide sans crainte. Mais berk!
Sa couleur lavasse n’est déjà pas très engageante. En plus, il est douceâtre et écœurant. Enfin, il laisse dans la bouche une sensation pâteuse. Je me demande vraiment à quel nectar votre journaliste fait allusion...
NOM CONNU DE LA RÉDACTION
L’avis de l’éleveur
A propos de l’article «Chats élevés dans la douleur» (5/99).
Le Lande de Hesse en Allemagne est le seul endroit au monde où l’élevage du Manx est interdit. Dans tous les autres pays du monde, le Manx est reconnu comme une race de chats saine et tout à fait acceptable par toutes les associations félines. Le Manx est l’une des plus anciennes mutations naturelles qui s’est produite sur l’Ile de Man il y a plusieurs siècles. Des colonies sauvages y existent encore et elles n’ont eu besoin d’aucune intervention de l’homme pour survivre et se propager.
HUGUETTE NOEBELS
Elevage familial de chats Manx, Genève
Nous maintenons notre position: les vétérinaires cités dans notre article estiment que l’élevage des Manx provoque des souffrances et tares parfois extrêmes, comme c’est aussi le cas pour d’autres chats de race. C’est pourquoi ils demandent leur interdiction.
Pas de définition de la douleur
L’Association suisse pour la médecine des petits animaux (ASMPA) s’oppose à une interdiction absolue de l’élevage de certaines races d’animaux parce qu’il n’existe pas de critères objectifs pour définir la notion d’élevage «dans la douleur». L’ASMPA soutient toutes les tentatives d’éliminer les tares héréditaires potentiellement douloureuses, ce qui, dans la plupart des cas, est possible grâce à une sélection stricte à l’intérieur de la race. Nous démentons clairement l’affirmation selon laquelle les vétérinaires s’opposent à l’interdiction de certaines races dans le seul but de s’assurer une source de revenus importante.
DR MARTIN SEEWER
Président de l’ASMPA, Wolhusen
Il nous semble qu’une définition objective de la douleur est de l’ordre de l’impossible. Tant pour des animaux que pour l’être humain. Subjectivement donc, nous sommes en droit de penser qu’un chaton né avec une malformation telle une paralysie de la vessie ou la spina bifida (le dos ouvert) souffre. Nous rappelons aussi que notre article n’affirmait pas que l’ASMPA s’opposait à l’interdiction de l’élevage des Manx, mais seulement «quelques-uns de ses membres».
Baisses de loyer: merci à Bon à Savoir!
A propos de notre article «Comment calculer votre baisse de loyer» (3/98) et notre site Internet.
Je voudrais vous remercier pour votre article et votre site Internet permettant de calculer et formuler une demande de baisse de loyer. Aujourd’hui, j’ai appris que ma régie m’accorde une baisse de
200 francs par mois. Je suis convaincu que Bon à Savoir fait le bon chemin pour renforcer les droits du consommateur-citoyen. Je n’hésiterai pas à renouveler mon abonnement!
ANDREW CREESE, Genève
Cher Bon à Savoir, à la suite de ton information assez précise pour que j’aie pu calculer une hypothétique baisse de loyer suite à la baisse du taux hypothécaire, je paie 60 francs de moins de loyer par mois, et me fais donc un plaisir de m’abonner.
P.S.: La lutte a été ardue cependant.
ÉDITH FROIDEVAUX, Lausanne
Sincères félicitations pour votre action «baisse de loyer» interactive. Votre programme m’a annoncé une baisse d’environ 200 fr. Aussitôt imprimé, aussitôt envoyé... La surprise a été encore plus grande lorsque «ma» régie a obtempéré en corrigeant mon loyer (dès juillet) exactement dans les termes que vous aviez prévus. Bravo encore pour votre implication efficace dans la protection des consommateurs. Il manquait un groupe pragmatique dans ce domaine. C’est vous.
JEAN-MICHEL JOLIDON, Morges
Nous vous félicitons pour votre journal. Il est clair, actuel, à la portée de tous, agréable à lire car assez condensé et très varié. La disposition des articles aussi est très bonne. C’est avec
un grand plaisir que nous attendons le numéro suivant.
LUCIENNE
ET ERNESTO JAKOB, Renens
Les difficultés du droit de visite
A propos de l’article «Garde conjointe en cas de divorce» (6/99).
Etant moi-même divorcée avec un enfant, j’ai connu (et connais encore) les difficultés concernant les droits de visite. Il me semble que cette nouvelle garde mixte ne concernera qu’une infime partie des divorcés, la période de séparation donnant dans la plupart des cas lieu à des différends. Il vaudrait peut-être mieux dépenser la même énergie pour faire respecter correctement les droits de visite. Et s’occuper un peu plus des pères qui sont, dans la majorité des cas, défavorisés et lésés dans ce genre de conflit.
NOM CONNU DE LA RÉDACTION
Evitez le barbecue carbonisé
A propos de l’article «Vite fait sur le gril» (6/99).
J’aurais apprécié la remarque «réservée» au charbon de bois comme une mise en garde plus générale. En effet, j’avais lu dans une brochure de la Ligue suisse contre le cancer qu’il fallait éviter les fumées et la carbonisation des aliments, quel que soit le combustible.
HERVÉ SCHNORK, Fully