Le fluor divise toujours
A propos de l’article «Le fluor et les enfants: pédiatres contre dentistes» (5/98)
Contrairement aux propos de votre article, la Société suisse d’odontostomatologie (SSO) ne recommande plus la prescription de comprimés de fluorures, depuis de nombreuses années. On admet actuellement que l’emploi quasi généralisé de sel fluoré et de dentifrice fluoré suffit pour obtenir une protection efficace contre la carie dentaire. La Commission romande d’information de la SSO, bien consciente qu’il existe encore quelques médecins-dentistes réfractaires et dans le souci d’uniformiser une fois pour toutes la prescription des fluorures, a encouragé l’impression d’un feuillet informatif (réd. photo) qui est distribué ces jours-ci à tous les médecins, pédiatres, gynécologues, généralistes, ainsi qu’aux pharmaciens et médecins-dentistes de Suisse romande. Votre article, tout en soulevant un problème existant, arrive donc, en quelque sorte, comme la grêle après les vendanges!
DR ÉTIENNE BARRAS,
MÉDECIN-DENTISTE SSO
PRÉSIDENT DE LA COMMISSION
ROMANDE D’INFORMATION, Sion
Il semblerait que la grêle dont parle le Dr Barras ne soit pas encore tombée partout... Comme nous l’avions écrit dans notre article, c’est le responsable du service d’information de la SSO à Berne, Peter Jaeger, qui nous a expliqué, fin avril, que sa fédération recommande toujours de donner quotidiennement des comprimés de fluor aux petits enfants. Lors d’un nouveau contact, fin mai, M. Jaeger, nous a révélé être... mal informé. Il nous a conseillé de consulter le Dr Giorgio Menghini, membre de l’association qui émet des recommandations concernant le fluor pour tout le pays Celui-ci a confirmé que même chez les enfants de moins de 3 ans, le sel fluoré suffit. Il a relevé toutefois que quelques publications avaient semé le doute parmi les dentistes. D’où, probablement, ce flottement dans l’information au niveau des divers responsables de la SSO.
Las des gains miraculeux
A propos de l’article «Vous avez gagné.» Alors jetez l’enveloppe!» (4/98)
Comme M. André Golaz, j’ai reçu une enveloppe «personnelle», indiquant que je pourrais gagner 25 000 francs par tirage au sort. Et j’avais d’ores et déjà gagné un appareil ménager: un four à micro-ondes, un aspirateur ou une machine à laver. A condition de passer commande. J’ai opté pour la machine à laver. Quelques jours plus tard, j’ai reçu ma commande et mon cadeau. Mais quelle surprise: c’était un mini-aspirateur à piles. En colère, j’ai filé directement à la poste pour tout retourner à l’expéditeur. Toutefois, cela continue, et chaque mois je reçois de tels envois. Cela commence vraiment à m’agacer.
EMILIO BARBOSA, Genève
Comme nous l’avions indiqué, et comme vous l’avez fait, la meilleure solution est de renvoyer ce genre d’envois à l’expéditeur, et de lui demander d’être rayé de son fichier d’adresses.
Battez-vous!
A propos du conseil juridique «Temps d’essai: licencié le 1er jour» (3/98)
Il m’est arrivé à peu près la même chose qu’à votre lecteur, mis à part le fait que mon futur ex-employeur a eu l’amabilité (!) de me prévenir deux semaines avant le début du contrat de travail signé. C’est quand même incroyable de recevoir son congé avant de commencer!
(...) Mais je n’ai pas voulu me contenter des sept jours d’indemnisation légaux. On ne peut pas retrouver du travail en sept jours à notre époque !
(...) De plus, j’ai perdu l’occasion d’un autre emploi à cause de ce présumé nouvel employeur. Selon mon avocat je peux demander mes 3 mois de temps d’essai, car je peux prouver que cela m’a causé des torts (moral, financier...). Selon les prud’hommes, je peux exiger un mois d’indemnité, correspondant au temps de résiliation pour la 1ère année de travail. Mon affaire est encore en cours. (...)
Mais je vous écris pour vous dire que vous auriez dû, à mon avis, d’avantage encourager la personne concernée et les lecteurs à se battre. Votre réponse n’est pas fausse. Mais il aurait fallu au moins lui laisser la possibilité de se défendre. C’est trop facile!
NOM connu de la rédaction
Maria Duval et Cie...
Je me permets de vous écrire suite à un courrier que j’ai reçu d’une certaine Maria Duval. Contenu: un «bon d’aide personnel pour 90 jours d’aide «magnéto psychique positive personnelle». N’y a-t-il pas moyen de se retourner contre ce genre de publicités mensongères et dangereuses. Je pense en effet qu’une personne ne se sentant pas trop sûre va se se laisser prendre au jeu et envoyer les 79 francs qui seront pour ainsi dire perdus!
(...) J’avais déjà reçu, entre octobre 1995 et juillet 1996, pas moins de 12 courriers d’une certaine Anne Chamfort, qui ressemblaient étrangement à ce dernier courrier (avec le même numéro de client!). Je me demande combien de personnes vont à nouveau tomber dans le panneau.
STÉPHANE CAMPANA, Pully
Comme le conseille la Fédération romande des consommateurs (FRC), à moins de porter plainte, il faut renvoyer ces envois à l’expéditrice et demander à être rayé de son fichier. Si elle persiste, prévenez le préposé à la Protection des données, (Monbijoustrasse 5, 3003 Berne) que votre droit n’a pas été respecté. En 1996, la FRC a d’ailleurs porté plainte contre Anne Chamfort, procédant comme Maria Duval. A l’époque, ces deux dames avaient la même adresse... La plainte est encore en cours.
Comme du bois sec
A propos de l’article «Réduire le ramonage en brûlant du bois sec» (4/98).
Dans votre article concernant la ramonage et surtout votre encadré «Les tuyaux du ramoneur», vous déconseillez l’utilisation de bûches en aggloméré. Dépositaires de la marque Makrotherm, nous ne pouvons accepter que vous ne fassiez mention des noms et marques des produits que vous déconseillez.
(...) Nos briquettes, fabriquées à base d’écorces d’épineux concassées, séchées et comprimées sous haute pression sans liants ni produits chimiques, sont considérées par l’Office fédéral de l’environnement, des forêts et du paysage, au même titre que des bûches de bois naturel. Une conclusion à laquelle sont aussi arrivés des experts de l’Université de Stuttgart. D’ailleurs, plusieurs maîtres-ramoneurs romands recommandent nos produits aux possesseurs de cheminées de salon, ainsi que de fourneaux.
M. et N. BAERISWYL, Les Bioux