Attention à l’ammoniaque
A propos de l’article «Des reflets d’enfer, ça se paie» (1/98)
Nous, les professionnels, avons souvent affaire à des jeunes femmes nous demandant de corriger les résultats décevants d’une coloration qu’elles ont faites elles-mêmes, quand bien même nous ne savons souvent rien des produits qu’elles ont utilisés. Votre article, d’ailleurs très bien rédigé, demande donc un complément d’information concernant les produits vendus en grande surface.
La plupart des produits (sauf les hennés) contiennent de l’eau oxygénée, ce qui n’est vraiment pas grave. Sans oxygène, pas d’oxydation artificielle des pigments, donc pas de couleur! En revanche, attention à l’ammoniaque. Et ne croyez pas qu’un produit qui n’en a pas est non alcalin pour autant: ce produit a souvent et simplement été remplacé par un autre produit alcalin, comme par exemple la soude caustique, sans odeur.
(...) Sur tout emballage devrait donc figurer le pH du produit, cela éviterait toute confusion. Au-dessus de 7, je considère qu’il est inapproprié. A quand cette obligation? Certaines firmes, telles que Johnson (pH 5,5) pour les shampoings et Goldwell avec son colorant Colorance (pH 6,8) le font d’ores et déjà!
JeaN Jost, maître-coiffeur
Fribourg
Rendons Julien à César...
A propos de l’article «Calendriers en folie» (1/98)
Le calendrier Julien a été imposé au monde occidental par Jules César, en 46 av. J.-C. Le christianisme n’était donc pas né et les premiers chrétiens n’ont pas eu la possibilité de choisir le calendrier juif comme vous l’écrivez. Le début de l’ère chrétienne date des années 525 après J.-C., époque où le moine Denys le Petit proposa au pape Jean I de fixer l’ère chrétienne à l’année 754 du calendrier romain.
Charles-a. bréguet, Le Locle
Frais bancaires
A propos de l’article «Les frais bancaires sous la loupe» (1/98)
Les renseignements que vous avez obtenus auprès de l’Union suisse des banques Raiffeisen ne sont pas exacts. Ils ne sont que le reflet de la politique pratiquée par une banque Raiffeisen en particulier, et non pas de l’ensemble de nos banques: ils ne peuvent pas être considérés comme une moyenne suisse. Ces chiffres n’ont enfin pas été accompagnés des commentaires qui s’imposent. Il va de soi que nous ne pouvons vous en faire le reproche, mais il est important d’apporter les précisions suivantes.
Les banques Raiffeisen sont des instituts financiers organisés en coopérative. Elles sont autonomes, notamment quant à leurs pratiques en matière de conditions. Certes, l’Union suisse publie régulièrement des recommandations de gestion, mais elles n’ont pas force d’obligation et
elles ne représentent surtout
pas une moyenne suisse.
Nous avons repris les données de votre tableau et les avons recalculées sur la base de ces recommandations. Nous arrivons à un total des frais de 78,70 fr., moins les intérêts pour 1997 (41,70 fr.), soit un coût final pour Monsieur X de 37 fr., c’est-à-dire la moitié moins que la somme mentionnée dans votre tableau. Et la grande majorité de nos banques pratiquent des conditions bien plus avantageuses que nos recommandations, ce qui nous situerait, en moyenne suisse, à une position nettement inférieure.
A. Girardin
Union suisse des banques Raiffeisen
Nous vous signalons deux inexactitudes concernant le banque Coop. Sous la lettre A, le taux d’intérêt au 31.12.97 (1%) a disparu. Et comme ce même taux était de 1,25% jusqu’au 31.7.97, le montant des intérêts s’élève à 44,10. Le total des frais payés par Monsieur X n’est donc plus que de 8,70 fr.
Gilbert Génier
Banque Coop Lausanne
Pressez sur le tube!
A propos du test sur les dentifrices (1/98)
Je vous suggère de faire un test mesurant le pourcentage réel du produit que l’on peut sortir des tubes de dentifrice, de moutarde, etc. Je suis effaré de la difficulté à extirper les restes. La plupart du temps, une bonne partie du produit est tout simplement perdue.
ERIC PIATTI-BRUAND
Cheseaux
Indiscrétions intolérables
A propos de l’article sur les prestations complémentaires (1/98)
Dans votre dernier numéro, il est dit en page 2 que M. Guntern a bien raison de demander des comptes à tous ceux qui peuvent épier la vie de tout un chacun. Et dans le sujet exposé aux pages 25, 26 et 27, il est rappelé que les prestations complémentaires sont un droit et pas la charité. Je comprends cependant les retraités qui ne retournent pas la formule officielle.
On peut en effet y lire: «J’autorise les administrations fiscales, les établissements publics et privés (banques, compagnies d’assurance, caisses de pension, etc.) à donner à l’Office cantonal des personnes âgées tous renseignements sur mes avoirs, comptes et autres biens.»
(...) J’estime que cette compétence, que ne possèdent ni le fisc ni la police, est abusive et devrait intéresser au plus haut point le préposé à la protection des données.
B. P., Châtelaine
JURA sous pression
A propos de la rubrique «De qui se moque-t-on?» concernant une machine à café JURA(1/98)
Je suggère à Mme Thomet d’avoir beaucoup de courage et de patience avec JURA. J’ai moi-même acquis une machine Impressa 500 de la même maison (1599 fr.). En moins de deux ans, j’ai dû l’envoyer sept fois en réparation! Sous garantie dans un premier temps, mais avec une facture de 170 fr. pour
la dernière réparation du 27 décembre 1997, quand bien même il m’a fallu la renvoyer le 4 janvier 1998 pour une nouvelle fuite ...
Lucette Beutler, Villars
Nous avons nous aussi acheté une machine à café JURA Impressa 300 en janvier 1996. Dès la première semaine, elle est tombée en panne. Le service de réparation de JURA estimant que c’était dû au café utilisé, nous avons docilement payé la facture. Mais en l’espace de quelques mois, il a fallu à nouveau procéder à plusieurs réparations. Les dernières n’étant plus sous garantie, nous avons déjà déboursé 378 fr. Nous avons demandé à JURA de nous faire une offre de reprise ou de nous rembourser les frais encourus.
ruth savoy, Nyon
Il y a quelques années, une telle aventure m’est arrivé avec une machine à café JURA. La réparation a été effectuée en fabrique pour un prix élevé et sans devis préalable comme expressément demandé. A ma lettre exprimant mon mécontentement, la direction de Jura m’a répondu en 3 à 4 lignes dans un français fédéral approximatif que c’était «comme ça», point! Sans commentaire en matière de politesse, ne serait-ce que commerciale.
marcel cachelin, Lausanne
Je me trouve dans le même cas que Mme Thomet avec une même machine achetée 1199 fr. Après une réparation sous garantie, je dois maintenant payer 335 fr. pour une deuxième panne. Dès lors, il m’est impossible de recommander cette marque.
Yolande aubort, Lausanne
à NOS LECTEURS
Excuses et remerciements
D’abord les remerciements: merci, merci de tout cœur de votre enthousiasme, de votre intérêt, de votre curiosité et de votre confiance. En lançant Bon à Savoir en octobre dernier, nous étions persuadés qu’il manquait en Suisse romande un guide comme le nôtre. Mais nous étions à mille lieux d’imaginer qu’en si peu de temps nous compterions plus de 45000 abonnés!
Le plus beau reste cependant le dialogue qui s’est d’ores et déjà installé entre vous et notre rédaction. Chaque jour, des dizaines de lettres et de téléphones nous prouvent que les consommatrices et les consommateurs veulent, aujourd’hui plus que jamais, savoir, comprendre et communiquer. Or, telle est, et telle restera notre priorité, soyez-en certains.
Ce magnifique engouement n’a malheureusement pas toujours été maîtrisé. Nous venons donc aussi présenter des excuses. Des excuses à tous ceux qui patientent parfois de longues minutes avant d’atteindre nos téléphonistes. Des excuses à tous les abonnés qui ont reçu, par erreur, le numéro de janvier en tout-ménage et qui ne savaient plus à quel saint se vouer. Des excuses à ces autres abonnés qui ont reçu une facture à double, mais parfois aussi un rappel, quand bien même ils avaient réglé leur dû! Notre système informatique a encore besoin de quelques réglages et nous faisons tout notre possible pour y remédier au plus vite. Merci d’avance de nous signaler, et de nous pardonner, ces petites erreurs de jeunesse.
Christian Chevrolet
Rédacteur en chef