Eviter la vente
A propos de l’article «Bières et vodka vendues à des mineurs» (3/08).
En complément à votre article concernant la vente d’alcool aux mineurs, je vous informe qu’un DVD a été réalisé, en collaboration avec le Groupement des spiritueux de marque, en vue de la formation du personnel de vente, dans les grandes surfaces, les bars et les stations-service.
Ce DVD gratuit est disponible en ligne sous www.fegpa.ch –> documents –> entreprises, ou directement à la Fédéra-
tion genevoise pour la prévention de l’alcoolisme (FEGPA), rue Henri-Christiné 5, cp 567, 1211 Genève 4.
René Allemann, FEGPA
Sans explications
A propos de l’article «Location d’auto avec d’insolites frais de délation» (3/08).
J’ai également été débité de
100 fr. pour deux fautes de circulation en Italie et cela quatorze mois après avoir rendu la voiture de location. J’ai demandé des explications, mais en vain. Ayant fait opposition auprès de ma banque, je me suis entendu dire que payer avec sa carte de crédit, c’est comme donner son porte-monnaie à un vendeur pour qu’il se serve!
Jean-Pierre Jaunin
Les petits ruisseaux…
A propos de l’article «Pastilles pour lave-vaisselle» (3/08).
Un petit truc, qui sera peut-être utile à vos lecteurs et qui permet une économie: une demi- pastille par machine suffit, même pour une vaisselle relativement sale. Et régler la température de l’eau à 55°C au lieu de 65°C – quand c’est possible – permet de réduire le temps de lavage et donc la consommation d’électricité.
Yvonne Basler
Coûts négligés
A propos de l’article «Deux francs pour un verre d’eau» (3/08).
Permettez-moi d’être tout autant indigné des propos de
M. Jean-Luc Piguet, vice-président de la Société des cafetiers, restaurateurs et hôteliers genevois, qu’il l’est lui-même face au comportement du restaurateur qui a facturé le verre d’eau à votre lectrice.
Une étude de Gastrosuisse établit qu’il faut compter six minutes de travail pour servir un café crème, soit 3 fr. en frais
de personnel (coût horaire de 30 fr.), sans parler des frais généraux d’exploitation.
Par analogie, servir un verre d’eau fraîche (en laissant couler du robinet plusieurs litres d’eau qui s’en iront dans les égouts pour l’obtenir suffisamment froide…) implique les mêmes coûts. Dès lors, dans quelle mesure appartient-il aux au-tres clients de mon établissement de supporter la répercussion de tous ces frais engendrés
par celui qui consomme sans payer?
Pour ma part, j’applique la politique suivante: le verre d’eau n’est pas facturé si le client commande une autre consommation payante.
Daniel Leuenberger
2 fr. pour un verre d’eau?
C’est la question qui irrite les consommateurs et énerve les restaurateurs (dont je suis). En effet, le restaurateur ne gagne pas grand-chose sur un plat du jour, si l’on considère le temps et le travail qu’il faut pour l’élaborer. Le bénéfice de l’établissement provient, en majeure partie, de la vente des boissons (du vin ou de l’eau, peu importe). C’est pourquoi j’estime que si le client ne boit que de l’eau du robinet, il paie 2 fr. en «supplément» (c’est clairement indiqué sur la carte), mais il peut en boire un verre ou une grande carafe pour le même prix. En revanche, s’il commande un café, l’eau est alors gratuite. Et la plupart des clients, si on prend le temps de l’expliquer, comprennent très bien cette pratique.
Yvonne Basler
L’eau des pâtes
A propos de l’article «Efficacité réelle des bouilloires électriques» (2/08).
J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article sur les bouilloires. J’ajouterai qu’il est plus rapide, plus économique et plus écologique de faire bouillir l’eau des pâtes dans une bouilloire avant de la verser dans une casserole dans laquelle a été préalablement chauffé environ un centimètre d’eau.
Antoinette Cuany
Les roses
de la discorde
A propos de l’article «Fleurs: le pot aux roses» (2/08).
J’attire l’attention de vos lecteurs sur l’état de santé déplorable des gens qui travaillent dans les champs de rosiers au Kenya, pays que je connais puisque j’en suis originaire: maladies de la peau, troubles oculaires, stérilité, etc. Quant au
lac Baringo – situé à côté d’un champ de rosiers et qui abrite une faune importante –, il est en train de rétrécir à vue d’œil
à cause des engrais nécessaires à l’épanouissement des belles roses.
Evelyne Fluckiger
Sous prétexte d’écologie, votre article explique pourquoi nous ne devons pas acheter de roses en hiver. Votre explication est peu crédible et je pense qu’il vaut mieux nous laisser la liberté de choisir des roses où et quand on veut!
Geneviève Guerin