N’oublions pas les salmonelles
A propos de l’article «L’œuf c’est sain» (8/99).
Votre journlaiste a oublié une chose grave et très importante pour la santé: le risque de salmonelles, bactéries contenues dans les œufs crus. Les trois médecins de notre famille ne mangent jamais des œufs crus, sauf s’ils sont très, très frais. Bien sûr, c’est absolument vrai que l’œuf contient protéines, lipides, etc. Mais le danger de salmonelles, inexistant il y a quelques années, est apparu récemment en raison des nouvelles conditions d’élevage, de nourriture, etc.
SIMONE ET JEAN GLECKNER, Perly
Pas le droit de laisser faire
A propos de l’édito «Payer plus pour manger mieux, facile à dire» (8/99).
Devons-nous accepter de rester des otages d’un cadre de référence où le dollar et le rendement priment de plus en plus? Un cadre de référence qui n’a rien à voir avec la vie réelle. Le prix à payer au bout du compte risque d’être des plus exorbitants. Et le pire, c’est que ce prix ne sera pas payé par ceux qui auront empoché les bénéfices, mais par les victimes elles-mêmes, les générations futures. Ce que nous n’avons pas le droit de laisser faire.
André-Georges UJ, Biologiste, Genève
Les adeptes des Pampers
A propos du test «Langes étanches et pas chers» (8/99).
Permettez-moi une petite remarque pour votre test de langes: mon dernier vient d’en sortir, et je termine donc près de
6 ans (3 enfants) d’expérience quotidienne. J’ai utilisé presque toutes les marques disponibles, et j’ai régulièrement réessayé les meilleur marché. Mais je suis toujours revenu à Pampers, parce que les autres se déchiraient beaucoup trop facilement. Et nous n’avons jamais eu des problèmes d’absorption. Malgré mon salaire relativement bas, nous avons quand même le plus souvent utilisé les Pampers Premiums. Leur qualité tissu irritait beaucoup moins la peau que le plastique des autres.
CHRISTOPH RIESEN, Chêne-Bougeries
Méthodes dynamiques
A propos de l’article «Les conséquences d’une facture oubliée» (8/99).
Les Entreprises électriques fribourgeoises (EEF) ont une pratique de recouvrement pour le moins dynamique: une facture fait l’objet, dix jours après son échéance, d’une «Invitation à payer la facture d’électricité». Cela dans un délai de cinq jours. A défaut de paiement dans ledit délai ou une prise de contact avec la direction, les EEF annoncent qu’ils feront une démarche d’encaissement au domicile, facturée 30 francs. Et, à défaut de paiement dans le délai ou en cas de démarche infructueuse d’encaissement, une coupure de courant peut intervenir.
PASCAL MONTAVON, Bossonens
Les précisions du chirurgien
A propos de l’article «Coup d’œil sur le laser» (8/99).
Je désire apporter quelques précisions sur l’article informatif que vous venez de publier.
Le laser ne corrige pas la presbytie, mais bien l’hypermétropie, et ceci jusque vers 6 dioptries.
Le laser Excimer (ou Lasik), ne différencie pas deux types de lasers mais deux types de procédures. Le laser Excimer tel que vous le nommez est une photo-ablation de surface au laser, avec un laser Excimer. Le laser Lasik est une photo-ablation en profondeur, mais aussi avec le laser Excimer, qui rajoute une opération en plus afin d’ouvrir un volet de cornée et réaliser le travail au laser en profondeur.
C’est plutôt le type de myopie qui va dicter la méthode à employer. Pour les myopies au-dessus de 12 dioptries, il existe une nouvelle méthode qui consiste non pas à mettre le verre de contact sur l’œil, mais bien dans l’œil, sur le cristallin. Cette méthode permet de corriger les myopies jusqu’à –18 à –19 dioptries. Pour les myopies supérieures, il est possible de combiner à la fois le laser de surface sur la cornée de type Lasik avec un verre de contact implantable dans l’œil. Cette double correction permet de corriger les myopies jusqu’à –30 dioptries.
Dr CHRISTIAN DE COURTEN
Ophtalmo-chirurgien, Lausanne
C’est en effet «hypermétropie» et non pas «presbytie» qu’il fallait lire dans l’article. Nous vous prions d’excuser cette malencontreuse confusion.
Le «v» a disparu
Dans notre dernière édition (BàS 8/99), toutes les lettres «v» en italique avaient malencontreusement disparu, suite à un problème technique de l’imprimerie. Nous vous prions d’excuser les inconvénients que cela a pu causer pour la lecture de certains textes.