Rouler électrique: écologique?
Au sujet de l’édito «Rouler électrique n’est plus si absurde» (8/98).
(...). Pour amener l’énergie au
moteur électrique, le chemin est plus long que pour l’amener dans un moteur ordinaire. Dans la centrale thermique, le carburant (pétrole ou charbon) est brûlé, puis on fait chauffer de l’eau injectée dans une turbine à vapeur qui entraîne un alternateur; le courant doit alors se faire acheminer par les transformateurs et les lignes à haute tension pour arriver dans les chargeurs de batterie (vos fameuses bornes), puis dans la batterie et dans l’ensemble de propulsion. (...) Toutes ces étapes traduites en chiffres, la voiture électrique consommera 60% de pétrole de plus que le diesel. Pour une berline, les 8 litres aux 100 deviennent donc 12 à 13 litres aux 100. (...)
YANNICK FOURNIER, Bellevue
élève de l’école d’ingénieurs
de Genève
Apparemment, les avis divergent: à l’occasion des dernières journées des véhicules électriques routiers, René Bautz, vice-président de l’Association des véhicules électriques routiers a indiqué qu’une analyse européenne montre que «malgré un mélange de production englobant environ 45% de production d’origine thermique, le bilan d’émission du véhicule électrique reste très positif. En Suisse, avec un parc de production essentiellement non fossile, on pourrait même parler d’impact inexistant sur la biosphère». Le débat reste donc ouvert.
Etudiants pas si mal lotis
A propos de l’article «Foyers pour étudiants:
C-O-M-P-L-E-T!» (9/98).
Les étudiants ne sont guère à plaindre ici. Nous leur proposons une chambre, avec meubles anciens, salle de bain exclusive, jardin privatif et accès à la piscine chauffée de la maison plus deux repas, contre du baby-sitting deux fois par semaine, et nous ne trouvons personne. Ceci depuis au moins deux ou trois ans.
NICOLE
RAMELET-TAILLENS, Pully
Pourquoi les fruits ont du goût
A propos de la rubrique Cabas, intitulée «Déconfiture» (9/98).
(...) Mon mari et moi exploitons un petit domaine arbori-viticole et vivons de la vente de nos fruits (...) et de confitures faites maison. (...) Mais la majorité des gens
ne sont plus habitués à consommer des produits avec un vrai goût. Tous les jours, les cliens nous demandent:«Pourquoi vos fruits ont-ils du goût?»
(...) Nos fruits sont cueillis à un stade de maturité plus avancé et ils ne sont pas stockés dans des frigos comme dans les grandes surfaces. Il en est de même pour les confitures: préparées soigneusement avec des fruits mûrs, peu de sucre et un temps de macération avant la cuisson, leur goût en sera différent (et le prix aussi!).
MARYLÈNE TACHET, Luins
Pourquoi payer Immoline?
A propos de l’article «L’esprit citadin d’Immoline» (9/98).
(...) Immoline demande aux régies à être rémunéré pour chaque objet inclu sur ses listes. Cela, alors même que les régies investissent des sommes importantes pour faciliter l’accès direct de leur clientèle à leur offre de logements: listes gratuites, un serveur fax et un accès également gratuit de l’offre sur notre site Internet. (...) Dès lors, on voit mal que l’on rémunère Immoline pour fournir une information et une prestation de qualité inférieures à la nôtre, notamment une transmission des données lente par la poste!
THIERRY BARBIER-MUELLER
Société privée de gérance
Genève
Poivre blanc ou poivre noir
A propos de l’article «La saga des épices magiques» (9/98).
Deux petites remarques qui vous donneront, je l’espère, l’occasion d’éclairer notre lanterne:
1° Poivre: peut-être que le poivre mûr est blanc, mais le cueille-t-on dans cet état? J’ai toujours entendu dire qu’il fallait préférer le poivre noir parce que l’autre est blanchi à la chaux et que ce n’est pas là un ingrédient très comestible.
2° Safran: pourquoi écrire que le curcuma est une falsification du safran? C’est tout simplement une autre épice et, qui plus est, d’un goût totalement différent. Il faudrait avoir bien peu de palais pour s’y tromper. Et comment confondre des stigmates avec un rhizome, même râpé? (...)
VIVIANE MAULEY
Chesalles-sur-Moudon
Fans de roller, soyez courtois!
A propos de l’article «Comment freiner sans tomber» (9/98).
(...) Vous relevez que les amateurs de roller in-line usent la moindre surface asphaltée. C’est sans doute très amusant, mais beaucoup de personnes sont effrayées lorsqu’elles sont frôlées par ces gens, même dans le centre de la ville. J’ai été personnellement victime du sans gêne et de la stupidité de l’un de ces amateurs. (...) Sur un tout petit sentier, un jeune fou est arrivé sur ses patins et m’a brutalement précipitée au bas du talus sans s’inquiéter si je m’étais blessée. Le lendemain, une radiographie a révélé que je souffrais d’une fracture du sacrum! (...) J’ai renoncé à porter plainte, mais je suis exaspérée par toute la réclame que l’on fait à ces soi-disant sportifs. (...) Il faudrait, avant tout, les prier de respecter les gens qu’ils croisent, avec le souci de ne pas créer d’accident.
LYDIA YEGOROFF, Lausanne