A propos de l’article «Utilité des complémentaires» (11/11).
J’ai lu attentivement l’article concernant le remboursement des médecines alternatives par l’assurance maladie de base dès l’an prochain. J’ai ensuite pris contact avec mon assureur concernant mes complémentaires. Ce dernier m’a répondu: «Nous vous informons qu’à ce jour, il n’y a pas d’informations officielles quant à la prise en charge des médecines alternatives par l’assurance obligatoire des soins. De ce fait, il n’y a pas de changement pour la prise en charge par votre assurance complémentaire de vos factures de médecines alternatives.» Dès lors, êtes-vous sûr que ce changement aura lieu en 2012?
Fernand Senehi
Votre article indique que «la médecine traditionnelle chinoise» sera de nouveau remboursée par l’assurance maladie de base en 2012. Or, Helsana m’a informé par téléphone que la décision définitive n’avait pas encore été formellement prise.
Qu’en est-il?
Nom connu de la rédaction
Le Conseil fédéral a bel et bien décidé que les cinq médecines dites alternatives (l’homéopathie, la thérapie neurale, la médecine anthroposophique, la phytothérapie et la médecine traditionnelle chinoise) seront de nouveau prises en charge à la suite du vote populaire de mai 2009, et cela dès le 1er janvier 2012. En revanche, il n’a pas encore publié le détail des prestations. Dès que les éléments seront connus, nous ne manquerons pas de revenir sur le sujet.
LA RÉDACTION
A la suite de votre article, j’ai contacté mon assureur pour résilier ma complémentaire d’hospitalisation dans un établissement hors de mon canton de domicile. On m’a déconseillé de le faire, car, si les frais dans le canton qui me recevra sont plus élevés, je devrai payer la différence. Merci de me renseigner.
Jean-Pierre Chuard
Comme indiqué dans notre article, chacun pourra librement choisir son lieu d’hospitalisation, à condition toutefois que l’établissement figure sur la liste des hôpitaux admis par le canton et que les frais en chambre commune n’excèdent pas ceux en vigueur dans celui de votre domicile. Si tel n’est pas le cas, le surplus sera à la charge de l’assuré ou, le cas échéant, de sa complémentaire. D’ici à ce que l’impact réel des réformes soit connu, nous recommandons à nos lecteurs de bien réfléchir avant de résilier leur éventuelle assurance complémentaire.
LA RÉDACTION