Code-barres mal codé

La généralisation du code-barres élimine les fautes de frappe à la caisse et fournit un reçu plus détaillé au client. En cas d’erreur, c’est donc forcément de sa faute. Explications.

Sommaire

ticket de caisse au scannerDécryptage optiqueLe code-barres EAN (European Article Numbering) est un système d’identification des marchandises mondialement reconnu. Un scanner (appareil de lecture) décode le numéro d’article à partir des barres et des espaces. Grâce à ce numéro, la station de lecture va rechercher dans l’ordinateur la désignation de l’article et son prix.Le code-barres standard est composé de 13 chiffres, destinés à l’identification des produits alimentaires et non alimentaires. On en compte deux sortes: l’un pour les produits vendus à la pièce et l’autre pour les produits frais, vendus au poids – conditionnés par le distributeur ou emballés et pesés par le consommateur lui-même (voir schéma ci-dessus). Sur les produits frais, les cinq derniers chiffres avant le chiffre de contrôle indiquent le prix à payer. Ainsi, sur l’étiquette du morceau d’édam, M. Blanco a pu reconnaître 003500 pour 3,50 fr. (le dernier 0 étant un chiffre de contrôle).A noter qu’il existe aussi un code à 8 chiffres. C’est une version plus courte pour les produits offrant une surface d’impression limitée.

Bon à Savoir 01-1999

20.01.1999

Floriane Marquis

L’erreur est arrivée à la caisse d’un magasin Coop, à Lausanne. C’est là en effet que Juan José Blanco s’est vu facturer 222 g d’édam au prix de 35 fr., au lieu de 3,50 fr. Erreur de code-barres, lui a-t-on aussitôt répondu! Le voilà donc qui s’interroge sur la fiabilité de ce système.

Pour connaître l’origine de l’erreur, Bon à Savoir s’est rendu dans le magasin en question. Le gérant a soumis l’étiquette, que M. Blanco avait soigneusement conservée,...

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L’erreur est arrivée à la caisse d’un magasin Coop, à Lausanne. C’est là en effet que Juan José Blanco s’est vu facturer 222 g d’édam au prix de 35 fr., au lieu de 3,50 fr. Erreur de code-barres, lui a-t-on aussitôt répondu! Le voilà donc qui s’interroge sur la fiabilité de ce système.
Pour connaître l’origine de l’erreur, Bon à Savoir s’est rendu dans le magasin en question. Le gérant a soumis l’étiquette, que M. Blanco avait soigneusement conservée, à relecture. En vain.
Un examen plus attentif révélera en fait que le code est correct, mais que certaines de ses barres sont abîmées (manque d’encre ou têtes d’impression endommagées). La preuve: lorsque le gérant a introduit le code-barres manuellement, c’est le prix exact de 3,50 fr. qui a été enregistré. Il ne s’explique pas pourquoi il en a été autrement, à l’époque, avec M. Blanco. Car normalement, lorsqu’un code est illisible, la caissière doit le saisir manuellement. Il semblerait donc que, même endommagé, un code puisse être lu par la machine.
En fait, il existe trois grandes catégories d’erreurs, malgré les nombreux contrôles entrepris avant l’acheminement des marchandises dans les magasins:
• Erreur d’impression du code-barres sur l’emballage: si l’article n’existe pas dans l’ordinateur central, la caisse indique «article inconnu» ou inexistant. La caissière doit alors retrouver et retaper le bon code.
• Erreur de programmation dans le système central: normalement, les procédures de contrôle mises en place garantissent l’exactitude des données. Mais l’erreur humaine reste possible.
• Erreur de balance: pour les produits vendus au poids, une balance inexacte imprimera un code-barres erroné. Comme ce code est simplement scanné, l’erreur se répercutera donc à la caisse.
Ces fautes, M. Blanco y sera désormais attentif. Car il est conscient que si, le jour de l’erreur, le montant des courses avait été plus important, les 31,50 fr. de trop seraient probablement passés
inaperçus. Pour les éviter, un seul moyen: toujours contrôler ses tickets de caisse.
Floriane Marquis

ticket de caisse au scanner
Décryptage optique

Le code-barres EAN (European Article Numbering) est un système d’identification des marchandises mondialement reconnu. Un scanner (appareil de lecture) décode le numéro d’article à partir des barres et des espaces. Grâce à ce numéro, la station de lecture va rechercher dans l’ordinateur la désignation de l’article et son prix.
Le code-barres standard est composé de 13 chiffres, destinés à l’identification des produits alimentaires et non alimentaires. On en compte deux sortes: l’un pour les produits vendus à la pièce et l’autre pour les produits frais, vendus au poids – conditionnés par le distributeur ou emballés et pesés par
le consommateur lui-même (voir schéma ci-dessus).
Sur les produits frais, les cinq derniers chiffres avant le chiffre de contrôle indiquent le prix à payer. Ainsi, sur l’étiquette du morceau d’édam, M. Blanco a pu reconnaître 003500 pour 3,50 fr. (le dernier 0 étant un chiffre de contrôle).
A noter qu’il existe aussi un code à 8 chiffres. C’est une version plus courte pour les produits offrant une surface d’impression limitée.

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