Choix éclairé

Source de confort et d’ambiance, la lumière artificielle est gourmande en énergie. Coup de projecteur sur les différents types de lampes avec un guide édité par le WWF.

Sommaire

conseils pratiquesPour une durée de vie optimaleIl ne suffit pas de choisir le bon éclairage. Encore faut-il l’utiliser de manière adéquate:> Ne jamais dépasser la puissance maximale recommandée par les fabricants de luminaires – risque d’explosion.> Ne jamais recouvrir les abat-jour pour créer un effet d’ambiance – risque d’incendie.> Eviter de saisir les lampes halogènes à mains nues. Les marques de doigts rendent le verre opaque et diminuent leur résistance – risque d’explosion.> Le variateur de tension des lampes halogènes permet d’abaisser le flux lumineux. Un réglage réduit provoque un noircissement du tube et entraîne une diminution importante de son efficacité.> Epousseter régulièrement les lampes, car la poussière peut entraîner une perte de luminosité allant jusqu’à 30%.Par ailleurs, depuis août 2005, toutes les sources lumineuses usagées – sauf les lampes à incandescence et halogènes – doivent être éliminées. Il faut donc les rapporter aux revendeurs qui ont l’obligation de les reprendre gratuitement.

Bon à Savoir 09-2006

13.09.2006

Zeynep Ersan Berdoz

En matière d’aménagement d’intérieur, la tendance est à l’éclairage diversifié: quelques lampes halogènes pour y voir clair, un ou deux abat-jour pour l’ambiance, sans oublier une rangée de spots pour faire ressortir les tableaux, etc. Aussi fonctionnelle et chaleureuse soit-elle, l’ambiance ainsi dégagée a un coût non négligeable. Financier, puisque la part de l’éclairage atteint environ 20% de la consommation annuelle d’électricité des ménages. Mais écologique...

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En matière d’aménagement d’intérieur, la tendance est à l’éclairage diversifié: quelques lampes halogènes pour y voir clair, un ou deux abat-jour pour l’ambiance, sans oublier une rangée de spots pour faire ressortir les tableaux, etc. Aussi fonctionnelle et chaleureuse soit-elle, l’ambiance ainsi dégagée a un coût non négligeable. Financier, puisque la part de l’éclairage atteint environ 20% de la consommation annuelle d’électricité des ménages. Mais écologique aussi, puisque la production de ce courant est à l’origine d’environ 37% des émissions de CO2. Or, en choisissant judicieusement les sources lumineuses, ce double impact peut être réduit.
C’est pourquoi le WWF vient de publier le guide «Lumière» (voir ci-contre), offert en exclusivité aux lecteurs de Bon à Savoir, qui donne un aperçu du coût global des différents types de lampes. Suivre ses conseils permet de réaliser de sensibles économies et de contribuer à préserver l’environnement.

Sources lumineuses
Afin de permettre à chacun d’effectuer un choix éclairé, voici un aperçu du fonctionnement des différentes sources lumineuses et leur durée de vie:
> Lampes à incandescence
(durée de vie: 1000 h, jusqu’à 5000 h pour les spots): émettent de la lumière grâce à un filament chauffé jusqu’à l’incandescence par le passage du courant électrique contenu dans une ampoule de verre remplie de gaz inerte.
> Lampes halogènes (durée de vie: de 2000 à 5000 h selon que le modèle est doté d’un réflecteur ou non): dérivées des lampes
à incandescence, elles sont remplies d’un gaz halogène (iode, fluor, brome) qui porte le filament à incandescence. Il est conseillé de vérifier la présence d’un interrupteur sur les modèles équipés d’un transformateur, et non seulement d’un variateur, permettant de couper l’alimentation (lire en p. 38).
> Tubes fluorescents (durée de vie: 5000 à 17 000 h): le gaz (argon, krypton) rayonne au passage du courant et se transforme en lumière visible grâce à la couche fluorescente déposée sur la face intérieure du tube de verre. Leur durée de vie est réduite si les intervalles de temps entre l’allumage et le déclenchement sont inférieurs à quinze minutes.
> Lampes à économie d’énergie (durée de vie: 3000 à 15 000 h): ces tubes fluorescents miniaturisés sont munis d’un culot à vis et peuvent se monter sur la même douille que les lampes à incandescence, mais elles consomment environ cinq fois moins d’énergie.
Plus chères à l’achat, elles consomment
moins et durent plus longtemps. Seul bémol, leur efficacité lumineuse n’atteint son maximum qu’après plusieurs minutes (environ 80% après une minute).
> Diodes électroluminescen-tes ou LED (durée de vie:
100 000 h): fonctionnent grâce
à un composant électronique
à semi-conducteur qui, soumis à une tension électrique, émet de la lumière. Elles se présentent sous forme d’une capsule de quelques millimètres de diamètre, parfois recouverte d’un élément grossissant pour plus d’effet.
Zeynep Ersan Berdoz

Lire également notre article
«A chaque pièce son éclairage», BàS 01/2005 ou sur
www.bonasavoir.ch

conseils pratiques
Pour une durée de vie optimale

Il ne suffit pas de choisir le bon éclairage. Encore faut-il l’utiliser de manière adéquate:
> Ne jamais dépasser la puissance maximale recommandée par les fabricants de luminaires – risque d’explosion.
> Ne jamais recouvrir les abat-jour pour créer un effet d’ambiance – risque d’incendie.
> Eviter de saisir les lampes halogènes à mains nues. Les marques de doigts rendent le verre opaque et diminuent leur résistance – risque d’explosion.
> Le variateur de tension des lampes halogènes permet d’abaisser le flux lumineux. Un réglage réduit provoque un noircissement du tube et entraîne une diminution importante de son efficacité.
> Epousseter régulièrement les lampes, car la poussière peut entraîner une perte de luminosité allant jusqu’à 30%.
Par ailleurs, depuis août 2005, toutes les sources lumineuses usagées – sauf les lampes à incandescence et halogènes – doivent être éliminées. Il faut donc les rapporter aux revendeurs qui ont l’obligation de les reprendre gratuitement.

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