La permanence juridique de Bon à Savoir répond aux abonnés quatre heures par jour, cinq jours par semaine*. Beaucoup de questions sont d’ordre général, mais le nom de certaines sociétés revient très souvent.
1 / Groupe Divesa (Supra-Assura)
Restriction des prestations, difficultés financières, faillite, transfert du portefeuille d’assurés, hausses massives des primes… Depuis plus d’un an, les deux assureurs complémentaires du groupe Divesa réservent des mauvaises surprises à n’en plus pouvoir. Dans ce désastre, une bonne nouvelle tout de même, puisque l’action que votre magazine Bon à Savoir a menée – en accompagnant l’un de ses abonnés – devant la justice pour contester l’introduction d’une liste restrictive d’hôpitaux a porté ses fruits.
2 / Sunrise
La liste des doléances concernant Sunrise est longue comme un jour sans pain. En vrac: un service clientèle souvent inatteignable qui donne des indications peu claires ou inexactes sur les délais de résiliation; des factures erronées; des courriers laissés sans réponse. Outre ses très nombreux manquements, l’entreprise en rajoute et tente d’augmenter en catimini ses prix par des modifications très contestables: la facture papier coûte désormais 2 fr. par mois (ou 3 fr. 50 pour une version détaillée) et la tarification se calcule à la minute et non plus à la seconde. (Lire l’actualité online du 23.1.2013).
3 / Sociétés de vente de systèmes d’alarme et/ou de télé surveillance (comme DOMOSécurité, Sedis S. à r.l.)
Ces maisons procèdent en deux étapes. D’abord, elles démarchent les clients potentiels par téléphone pour fixer un rendez-vous, brossant un tableau très sombre de la sécurité dans leur quartier. Ensuite, un employé se rend directement chez la personne intéressée pour lui faire signer le contrat. Bien souvent, la mise à disposition «gratuite» du système d’alarme est placée en tête, au détriment d’autres informations essentielles, telles que la durée globale de l’engagement (souvent très longue), des frais exorbitants d’une résiliation anticipée, etc.
4 / Paul de Vartens
Les clientes se font démarcher par téléphone et proposer un soin présenté comme «offert par un ami». Au cours du rendez-vous, les conseillères utilisent des méthodes de vente agressives pour écouler un maximum de produits de beauté très chers, en n’hésitant pas à dresser un constat catastrophique de l’état de la peau de leurs clientes. Ces dernières sont contraintes de payer un acompte à la commande, puis sont invitées à donner le nom de plusieurs connaissances, qui seront contactées à leur tour. La loi autorise, dans un tel cas, de résilier la vente dans un délai de sept jours. Pourtant, l’entreprise refuse obstinément de restituer les montants déjà versés comme acomptes, à moins de batailler ferme.
5 / Suissephone et Mobilezone
De nombreux abonnés se sentent floués par des opérateurs, comme Suissephone ou Mobilezone. Les lésés sont souvent des personnes âgées, contactées par téléphone et encouragées à accepter un contrat d’abonnement sur la base d’explications lacunaires. Ces dernières, qui pensent avoir affaire à Swisscom, ne sont souvent même pas conscientes qu’elles acceptent la conclusion d’un contrat lors des entretiens téléphoniques.
(Lire l’actualité online du 14.9.2013)
6 / ID-Find S. à r.l.
Cette société propose, lors de démarchages téléphoniques, un service de restitution de clé perdues au moyen d’un porte-clés à joindre à son trousseau. Et si ce service coûte 9.90 fr. par an, le client doit tout de même débourser la somme de 99 fr. dès la conclusion du contrat, puisqu’il est signé pour dix ans.
7 / Courtiers en assurances maladie
Ils se présentent comme «indépendants», mais sont rémunérés par les assureurs dont ils vendent les produits. Lors de rendez-vous à domicile, ils profitent de l’inexpérience de leurs interlocuteurs pour leur faire signer des propositions pour des assurances souvent inutiles, qui les engagent sans possibilité de rétractation. Il arrive fréquemment que les conseils donnés soient incomplets. Certains courtiers commettent des fautes graves avant de disparaître dans la nature. Ils oublient, par exemple, d’envoyer les résiliations signées par les clients aux précédentes assurances, ce qui implique un paiement des primes à double.
8 / Intrum Justitia et autres sociétés de recouvrement
Les sociétés de recouvrement comme Intrum Justitia ou Infoscore occasionnent de nombreuses plaintes. Elles tentent d’intimider les débiteurs – qu’ils le soient réellement ou non – par des menaces, notamment par des courriers d’allure officielle qui créent la confusion. De plus, ces sociétés réclament des frais d’encaissement largement abusifs.
9 / Reader’s Digest, Damart, Bakker, etc.
«C’est bien vous qui allez recevoir un chèque de 15 000 fr.!» ou «Formulaire de gains garantis». Ces réclames sont l’apanage de sociétés qui ne lésinent pas sur les promesses de gains mirobolants ou les concours bidon, qui servent en réalité à provoquer une commande d’articles payants. En lieu et place de recevoir des espèces sonnantes et trébuchantes, celui qui cède aux sirènes du gain facile se retrouve à commander des tas de marchandises inutiles. Les cadeaux – pour autant qu’ils existent – se résument finalement à des babioles sans intérêt.
10 / Interdiscount
Plusieurs lecteurs ont eu la mauvaise surprise de voir l’enseigne refuser de réparer un appareil sous garantie, et de recevoir en sus une facture pour le «devis»! Le client est invité à payer cette somme, sauf s’il consent à un nouvel achat, auquel cas Interdiscount promet de déduire la facture de la note finale. Non seulement la méthode de vente est agressive, mais les motifs de refus de prise en charge d’une réparation sont parfois farfelus: un appareil photo prévu pour prendre des photos sous l’eau mais ayant un problème d’étanchéité a été exclu de la garantie, car l’entreprise ne couvre pas les dommages causés par l’humidité…
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