Jusqu’en 2001, les pharmaciens se rémunéraient en prélevant une marge commerciale incluse dans le prix des médicaments et proportionnelle à celui-ci. «Ils gagnaient donc davantage lorsqu’ils vendaient des produits coûteux dans les plus grandes quantités possibles et étaient accusés, non sans raison, d’être tentés de céder à cette pratique», explique Marcel Mesnil, secrétaire général de la Société suisse des pharmaciens (SSPh). Une situation qui ne favorisait évidemm...