Les mésaventures avec des cartes téléphoniques à prépaiement nous sont régulièrement racontées par nos lecteurs (à ne pas confondre avec la Taxcard pour cabines téléphoniques, ni avec les cartes SIM des opérateurs mobiles). Dernier cas en date, Maÿlis Finet a vu le crédit de sa carte SuperCall fondre comme neige au soleil, sans même l’utiliser!
Ces cartes fonctionnent toujours selon le même principe: il faut composer le numéro gratuit (commençant par 0800) et le code indiqué puis, enfin, le numéro du destinataire. L’avantage: des tarifs imbattables pour les destinations étrangères, jusqu’à vingt fois moins cher (lire BàS 06/2006*).
Mystérieuses taxes
Si avantageuses soient-elles, ces cartes cachent souvent de nombreuses taxes plus ou moins compréhensibles. Par exemple, de mystérieux frais quotidiens dits «de maintenance», lesquels coûtent plusieurs dizaines de centimes par jour, depuis la première utilisation de la carte. Et cela même si on ne l’utilise plus! C’est précisément ce qui est arrivé à notre lectrice, qui a découvert que son crédit était épuisé au bout de quelques semaines, en n’ayant pourtant jamais réutilisé sa carte.
D’autres taxes sont prélevées pour les appels passés d’un téléphone portable ou une cabine téléphonique. Le coût de la minute est aussi majoré lorsque l’appel est effectué vers un téléphone portable.
Tarifs mal indiqués
Tous ces tarifs sont censés être consultables dans les points de vente. Mais même pour les commerçants, la lecture de ces grilles relève du casse-tête. La chaîne Naville exige que les cartes qu’elle vend fournissent les tarifs sur internet (www.naville.ch > Naville Service > La gamme > Téléphonie). Mais attention, les prestataires se réservent souvent le droit de les modifier, sans préavis!
Yves-Alain Cornu