A propos de l’article «En train, les familles passent à la caisse» 8/00, et de la question du mois «La Confédération doit-elle continuer à subventionner les CFF de façon à ce qu’ils puissent offrir des rabais aux familles?»
Vous avez été nombreux à réagir à cet article, et 540 personnes ont répondu à la question du mois sur notre site Internet (voir graphique). Si le oui l’emporte largement, il existe également des avis divergents.
Payer 20 fr. par enfant, c’est acceptable. Mais les 100% pour les adolescents, c’est vraiment faire preuve d’un désintérêt total pour le soutien de la famille. Surtout actuellement, où la Suisse n’assure plus son renouvellement de la population. Inconscience totale pour le futur.
D. Verdan, Lausanne
Les CFF préservent l’écologie du pays dont l’air et la nature font le succès de notre tourisme et un jardin pour nos enfants actuels et à venir. Et si les CFF devaient faire plus d’économies, ce serait au détriment de la sécurité des voyageurs et de celle des ses employés.
Il y a quelques années que j’ai fait le choix de l’abonnement général en profitant de partir quand et où je voulais, partout en Suisse. J’avais amorti ma voiture en six mois. Bien sûr, si chaque membre d’un couple veut sa voiture, et en plus voyager en train, cela fait assez cher. Les Suisses râlent, mais sont trop gâtés en général.
L. Rohr, Chavannes
On ne compte pas pour acheter des trottinettes qui coûtent plus de 100 fr.! Et les vacances en avion coûtent plus que 20 fr.! Je trouve honteux d’oser se plaindre pour 20 fr. Et je ne vois pas pourquoi priviliégier les familles. Les deux parents travaillent et ils ont en plus les allocations familiales. On n’a pas besoin de donner tout aux gosses ce qu’ils veulent. Nous, les vieux, on doit bien faire avec le peu qu’on a. On économise.
R. Rieben, St-Légier
Quand on aime, on ne compte pas. Quand on a des enfants, ça devient faux: 20 fr. représentent du lait, du pain, un morceau de volaille pour le dîner, etc. Et quand on aime, on a besoin de faire des enfants, c’est l’esprit de famille. Alors, si la société nous en dégoûte par des tarifs trop élevés... Eh bien, ils auront une majorité de vieillards et une minorité de jeunes gens.
Jemina Remy
mère d’un enfant de 2 ans, Lausanne
0906:
plaintes justifiées
A propos de l’article «Les promesses jamais tenues du 0906» (8/00).
Vous ne mettez pas tous les exploitants dans le même panier et vous narrez les problèmes de vos lecteurs en mentionnant bien les numéros télékiosques fautifs. Bravo! Notre compagnie existe depuis 1992. Nous avons toujours essayé d’effectuer notre travail au mieux et surtout nous n’avons jamais pris notre clientèle pour des «pigeons». D’autre part, les montants que vous mentionnez dans vos articles, sont complètement aberrants (mais vrais) et ces personnes ont été grugées par des exploitants malhonnêtes qui méritent la ou les plaintes déposées contre eux.
Nom connu de la rédaction
Swisscom pas
vraiment pressé
A propos de l’article «Swisscom est pressé» (8/2000).
Les factures de Swisscom sont payables net dans les 30 jours. Donc jusqu’au
15 juin, dans ce cas, soit de 45 à 75 jours après les services rendus. Je ne vois là rien d’anormal. Swisscom laisse à chacun la possibilité de régler sa facture avec ses prochains paiements mensuels. Et... dommage pour les insouciants qui se permettent de partir en vacances, à crédit (?) et plus d’un mois (!), sans régler leurs affaires. En considérant les sommes que cela peut représenter et le «prix» de cet argent immobilisé, qui est logiquement reporté sur le calcul global des tarifs (donc à la charge de tous les utilisateurs), pouvez-vous encore affirmer que «Swisscom est pressé»?
Monique Schafroth, Mont-la-Ville
Parents, soyez vigilants!
A propos de l’article «Eduquez vos enfants à surfer sur Internet (8/00)».
La sensibilisation sur les risques pour les familles ayant des enfants «surfeurs» du Web est indispensable aujourd’hui et c’est profitable à tous. Merci. Cela dit un bémol est à mettre à votre article. La plupart des pages «sérieuses» ou moteurs de recherche proposés sont truffés de publicités dynamiques de toute nature et le risque du faux clic par inadvertance est accentué chez les enfants. Parents, ouvrez les yeux! Les enfants de tout âge doivent toujours être accompagnés lors du démarrage et de recherches sur le Web. Mais une petite option d’indépendance existe: préenregistrez les sites intéressants dans le menu des «favoris».
Alexandre Ortelli, Meyrin
Vous avez bien sûr raison. Il faut aussi mettre les enfants en garde contre les publicités. Quant au prérenregistrement de sites adaptés aux enfants, c’est en effet un moyen de prévention. Toutefois, dès que les jeunes surfeurs maîtrisent mieux Internet (et en général, ça va vite!), cela ne les empêche pas de céder à la curiosité et d’aller voir ailleurs. Le maître mot dans l’éducation à Internet reste donc le dialogue franc et ouvert entre adultes et jeunes.
La vraie confusion
A propos de l’article «Le disque de la confusion» (8/00).
Effectivement, c’est la confusion! Nous avions un disque de stationnement tout à fait lisible, et il a fallu changer ce qui allait bien... Toutefois, l’avantage de ce nouveau disque est que maintenant on trouve dans diverses localités (mais sûrement pas à Lausanne) la possibilité de stationner librement, 3 h, 4 h, 5 h, etc. (par exemple à Romanel-sur-Lausanne).
Josef Russi, Echallens
Recyclage
sans garantie
Le même lecteur, à propos de l’article «Ne jetez pas l’encre: recyclez-la!» (8/00).
Il faut surtout faire attention de ne pas utiliser un toner ou une encre qui ne soit pas d’origine pendant la garantie. En effet, pour avoir utilisé une cartouche d’encre recyclée dans une imprimante HP, la garantie est tombée lorsque cette imprimante était en panne! C’était écrit en tout petit dans les conditions de garantie.
Mais où s’arrêter?
A propos de l’article «La justice durcit le ton avec les chauffards» (8/00).
Bravo de punir la somnolence au volant, elle peut avoir des conséquences graves. Mais quand vous la sentez venir, vous faites quoi? Allez, je vous invite à faire avec moi le trajet Genève-Bâle... Les possibilités de s’arrêter sont de l’ordre de deux. Et les ingénieurs de la Transjurane, en tout cas sur le tronçon qui est en service, n’ont pas prévu d’arrêt.
André Thomann, Genève