Pour les adultes avec la franchise minimale, la hausse oscillera, selon les cantons, entre 3,6% et 14,6%, soit 8,7% en moyenne nationale. Les Romands s'en sortent mieux. C'est ainsi Neuchâtel qui détient la palme du canton où la hausse de la prime moyenne est la plus faible, avec 3,6%, a indiqué jeudi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Vaud, Genève et le Jura présentent également des hausses nettement inférieures à la moyenne, avec Bâle-Ville et le Tessin. Autant de cantons dont les primes sont nettement supérieures à la moyenne. Tous bénéficient en fait d'un exercice de rééquilibrage. Notamment réalisé en réduisant les réserves surnuméraires des caisses maladie.
A l'opposé, 14 cantons, tous alémaniques à la nuance près de Berne le bilingue, subissent des hausses de leurs primes moyennes largement supérieures aux 8,7% suisses. Les six derniers cantons, dont Fribourg et le Valais, s'approchent eux de cette moyenne, note l'OFSP.
Comme promis, le ministre de la santé Pascal Couchepin a présenté les primes maladie 2010, pour la dernière fois avant son départ. «Le résultat n'est pas satisfaisant, mais meilleur qu'attendu ce printemps», a-t-il commenté devant les médias. Et de rappeler qu'à l'époque, une hausse aux alentours des 15% était pronostiquée, contre désormais 8,7% en moyenne nationale pour les adultes avec une franchise à 300 francs.
Les mesures prises pour limiter les coûts des analyses de laboratoires et dans le domaine des médicaments y ont notamment contribué, ainsi que l'amélioration de la situation économique, selon le conseiller fédéral démissionnaire. Pascal Couchepin estime même qu'une augmentation d'environ 6% seulement aurait été possible avec les mesures urgentes qu'il a proposées. Le Parlement ne l'a toutefois pas suivi, a-t-il déploré.
Source: ATS