Sommaire
- Matériaux> Les chaussures de trekking existent en deux versions: – 100% cuir nubuk, plutôt lourdes, mais solides, permettant une très bonne respirabilité et la marche sur davantage de terrains différents car le pied est particulièrement bien tenu.– Cuir et cordura (tissu synthétique), plus légères. Mais le cordura est composé de fils synthétiques tissés, qui se déchirent beaucoup plus rapidement lors d’abrasions (pierriers, etc.).Elles peuvent également être pourvues d’une membrane en gore-tex, les rendant encore plus imperméables et plus légères. > Les modèles de trekking avec bordure en gomme et pointes renforcées, encore plus solides, se généralisent. Ils permettent d’améliorer l’imperméabilité de la chaussure aux points de frottement.> Les chaussures de hiking peuvent aussi être faites de cuir nubuk uniquement ou de cuir et cordura, mais on trouve également des modèles uniquement en cordura, particulièrement légers mais n’offrant qu’une tenue minime de la cheville.Forme> Les tiges des chaussures de trekking possèdent une rigidité en torsion plus importante que les autres, afin de maintenir la cheville et protéger les malléoles. > Les tiges des modèles féminins de trekking sont plus échancrées que celles pour hommes. Les femmes ayant un tendon d’Achille plus court, cela permet d’éviter une pression sur la musculature du mollet. Semelle extérieure> Plus la chaussure est destinée à des terrains difficiles, plus la semelle est rigide et le profil épais. Elle peut être composée de gomme plus ou moins souple et d’un profil plus ou moins marqué.> Le talon est systématiquement pourvu d’un amortisseur composé de mousse expansée, visible ou non et plus ou moins épais selon le modèle. > Seules les chaussures de trekking sont ressemelables (env. 125 fr.). Pour cela, il faut les renvoyer au fabricant, qui possède un cordonnier agréé.Entretien > Le gore-tex permet d’évacuer la vapeur d’eau, mais pas les gouttelettes de transpiration. Après avoir marché, il faut donc laisser sécher les chaussures à l’air, après avoir enlevé la semelle intérieure.> Ne pas poser les chaussures avec bord en gomme en plein soleil. Sinon, celui-ci risque de se craqueler rapidement.> Pour tous les types de chaussures, préférer un produit d’entretien liquide, plus facile à appliquer.> Les graisses d’entretien, avec ou sans silicone, sont conseillées pour les chaussures ayant quelques années d’usage, dont le cuir a un peu séché. > Lorsque les chaussures sont crottées, attendre que la boue ait séché avant de brosser vigoureusement. Ne jamais les passer sous l’eau, surtout celles en cuir!Lacets et laçage> Il existe différentes sortes d’œillets, plus ou moins solides: en tissu, en métal, articulés ou non, etc.> On trouve de plus en plus de lacets ronds, au détriment des plats. Avantage des premiers: plus élastiques, ils peuvent se glisser dans un petit œillet, compressent moins la cheville et s’usent moins vite.> Tous les laçages de chaussures de marche sont différenciés: on lace d’abord le pied en tirant sur les lacets du bout de la chaussure au cou-de-pied, puis on affine en entrecroisant les lacets dans les œillets pour maintenir la cheville. Conseil: bien ajuster les lacets sur le pied, mais maintenir le laçage de la cheville souple. Pour ce faire, lacer «en papillon»: une fois arrivé aux œillets du haut, redescendre jusqu’à ceux du bas de la cheville en entrecroisant les lacets dans l’autre sens, et nouer sur le cou-de-pied. Cette méthode autobloquante permet de maintenir les lacets serrés sans pour autant comprimer la cheville.> La languette de certains modèles de chaussures est pourvue d’une boucle ou d’un œillet. Il est important d’y passer les lacets – surtout au début – afin de bien la positionner et éviter qu’elle ne glisse ensuite sans cesse de côté.
On ne le répétera jamais assez: on ne va pas à la montagne comme on se promène au bord du lac. Une randonnée s’organise minutieusement et nécessite du matériel de qualité, dont des chaussures adaptées au pied du marcheur et au terrain.
Celles-ci se rangent dans trois catégories:
1 Les chaussures de trekking (280 fr. à 370 fr.), dont la tige haute maintient la cheville et la semelle rigide et très structurée «accroche» sur n’importe quel terrain de moyenne montagn...
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