A propos de notre test «Du vinaigre balsamique au prix de grands crus» (1/16)
Votre test indique que «certains produits accumulent les substances néfastes sans, toutefois, dépasser les limites légales» et que «le prix est loin d’être un gage de qualité». Sur ces points, je suis entièrement d’accord avec vous.
Je me pose toutefois une question: pourquoi votre article n’attire-t-il pas l’attention des lecteurs sur l’étiquette des produits. Si celles-ci mentionnaient «caramel E150d» ou «E150d» cela simplifierait les choses, car peu de consommateurs savent que le «4-méthylimidazole», qui se trouve dans les colorants
caramel, et que votre test a parfaitement bien identifié, est classé comme cancérogène possible.
Et pourquoi, en Europe, de nombreuses boissons (Coca-Cola, Pepsi. Cola, etc.) contiennent toujours le «E150d», alors que cet additif caramel a été formellement interdit aux Etats-Unis depuis des années?
Pourquoi encore n’attire-t-on pas l’attention des consommateurs sur la dangerosité de cette substance qui se trouve dans une multitude de produits en vente dans les rayons?
A-t-on peur des lobbys agroalimentaires, dont les produits contiennent parfois des substances nocives clairement identifiées? Faut-il attendre un nouveau scandale (alimentaire) pour en parler?
Denis Beuret