A propos de l’éditorial «L’arme civique des consommateurs» (9/11).
Traverser la frontière est donc avantageux… Si vous saviez les dégâts que vous faites aux commerçants des régions frontalières en incitant les gens à faire leurs achats en France ou en Allemagne.
Pourquoi ne parlez-vous jamais du salaire annuel moyen, net de prélèvements pour une femme en France? Et que faites-vous des places de travail et d’apprentissage que nous générons? Des kilomètres parcourus, de la pollution, etc. Les petits commerçants, dont je suis, situés proches des frontières font des efforts considérables pour proposer le plus grand nombre de produits suisses à des «Prix familles». Ce faisant, vous comprendrez mieux les raisons de mon écœurement et de ma colère.
Charles Laubscher
Votre sentiment est légitime et nous le partageons. Notre éditorial insiste précisément sur le fait qu’effectuer ses achats à l’étranger est certes avantageux, mais que l’économie du pays pourrait s’en ressentir. Traverser la frontière n’est donc pas une habitude à prendre, mais doit être considéré comme «une arme commerciale, voire civique des consommateurs» face aux abus flagrants persistants de la chaîne qui va des fabricants aux citoyens.
La rédaction
A propos de l’article «Les Suisses attendus à la caisse» (9/11)
En déambulant dans les rayons d’un distributeur en Suisse, j’ai vu un paquet de biscuits au prix de 3.40 fr. Le même produit en France ne coûte que 0.92 euro. Mélangez le contenu des deux paquets dans une boîte à biscuits, vous n’y trouverez aucune différence tant au goût, à la forme, qu’aux ingrédients; seul l’emballage diffère quelque peu et… le prix!
Marcel Genilloud
Souhaitant abonner ma fille à un magazine pour enfants, j’ai fait une recherche sur internet: un site proposait le titre à 55 euros pour la France et 66.30 euros pour une livraison en Suisse.
En comparaison, un diffuseur suisse le propose pour 105 fr.! Mon choix a été vite fait...
Nous avons aussi fait une expérience similaire en comparant ebookers.ch et ebookers.
fr pour une réservation d’hôtel. Il n’y a rien d’antiécologique à cela: pas de déplacements plus longs pour aller faire ses achats en France, le même produit fait le même parcours, seul le prix change!
S. Delmonico