Qui n’a jamais entendu ce reproche amusé? «Vous autres Suisses, vous assurez tout, vos ongles et même la pointe de vos cheveux!» C’est vrai, la Suisse a la solide réputation d’être l’Eldorado des assureurs.
A la veille des départs en vacances estivales, nous avons examiné les risques que prend – ou pas – une famille romande type. Car, selon la destination, le mode de transport et d’hébergement, la liste des risques susceptibles de modifier les plans varie. Et c’est là, que les assureurs et autres acteurs ont flairé le filon, souvent à bon escient.
Nous avons abordé, dans notre édition de juin, la question des frais de traitement médicaux qui, selon les pays, dépassent les montants pris en charge par l’assurance maladie de base. Nous examinons, ce mois, les autres forfaits spécifiques aux vacances (lire pages 6-7).
L’offre la plus classique est bien sûr l’assurance annulation, proposée à chacune des étapes de préparation d’un voyage. Est-elle toujours nécessaire, puisque des associations de transport, certains voyagistes et même des sociétés émettrices de cartes de crédit peuvent assurer ces risques?
Globalement, notre enquête démontre que le consommateur suisse est plutôt bien couvert, voire surassuré sans même s’en rendre compte, puisque ces prestations font partie d’offres globales, non optionnelles... Mais malgré ce constat, les cas de lacunes sont, certes rares, mais bien réels.
Notre objectif n’est pas d’inquiéter, mais bien de permettre à chacun ce nécessaire questionnement: «Êtes-vous assuré au mieux?» C’est-à-dire de la manière la plus logique qui soit, en fonction de votre mode de vie et de voyage. Une tâche essentielle, devenue délicate tant les conditions générales sont complexes et les offres opaques.
Toute l’équipe de Bon à Savoir vous souhaite de belles vacances, sans accrocs! Et durant l’été, ne manquez pas de nous suivre sur bonasavoir.ch
Zeynep Ersan Berdoz