Leur surnom fait frémir. Les PFAS (substances per- et polyfluoroalkylées) sont qualifiés de «polluants éternels». Largement utilisés dans la fabrication de produits d’usage courant, des matières plastiques aux vêtements imperméables, en passant par les poêles antiadhésives, ces résidus toxiques, qui ne se dégradent pas dans l’environnement, finissent dans nos aliments. Moins rapide que ses voisins, la Suisse a fini par s’aligner sur les teneurs limites fixées par l’Union européenne. Depuis le début du mois de février, de nouvelles dispositions du droit alimentaire sont entrées en vigueur. Elles prévoient des teneurs maximales de différents PFAS pour les œufs, la viande, les crustacés ou les poissons, que les distributeurs seront tenus de respecter d’ici six mois, durée du délai transitoire accordé pour se mettre en règle. gc