







Les déodorants contiennent souvent toute une gamme de parfums censés neutraliser les odeurs. Ces composants peuvent provoquer des irritations et des éruptions cutanées, car la peau rasée sous les bras est...
L’Institut SGS Frenesius de Wörgl (Autriche) a traqué les substances indésirables suivantes dans 14 déodorants:
Les experts ont recherché 31 parfums courants, susceptibles de provoquer des réactions allergiques. Lorsque leur présence dépassait 10 mg/kg, nous avons appliqué une pénalité de 1,5 point.
Nous avons, en plus, déduit 0,5 point lorsque les analyses ont révélé la présence de géraniol, de citral, d’hydroxycitronellal, de cinnamal, d’eugénol, d’isoeugénol, de coumarine, de farnésol ou d’extraits de mousse d’arbre et de mousse de chêne. Le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC) considère ces substances comme particulièrement préoccupantes…
Ils se dégradent difficilement dans l’environnement, affectant la vie aquatique, et s’accumulent dans les tissus adipeux humains. Des expériences menées sur les animaux montrent que certains muscs de synthèse endommagent les systèmes nerveux et endocrinien. Le laboratoire a examiné la présence de cashmeran, appelé aussi «bois de Cachemire», et de dix autres muscs.
Ce composé chimique est soupçonné d’agir comme une hormone et de nuire à la reproduction et à la fertilité.
Beaucoup de déodorants – la moitié dans notre test – contiennent des sels d’aluminium. Le plus souvent, ces cosmétiques comportent l’indication «antitranspirant», car les sels bouchent les pores, réduisant la production de sueur. Or, l’alu peut s’accumuler dans le corps et certaines études sur les animaux suggèrent qu’une présence trop importante favorise le cancer. Les antitranspirants ont donc été accusés de présenter un risque pour la santé, notamment de favoriser le cancer du sein chez les femmes.
Cependant, des études récentes menées par l’Institut de recherche néerlandais TNO montent que le corps n’absorbe quasiment pas d’aluminium par la peau. L’Institut fédéral allemand pour l’évaluation des risques estime aussi que l’utilisation quotidienne des déos contenant de l’alu est sans danger. En Suisse, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a mandaté le Centre suisse de toxicologie humaine appliquée (SCAHT) pour conduire une évaluation approfondie de la littérature scientifique: «Les résultats montrent que les données disponibles à l’heure actuelle ne permettent pas d’établir un lien de causalité entre une exposition de la peau à l’aluminium et le cancer du sein.» L’aluminium dans les cosmétiques est réglementé en Suisse de la même manière que dans l’UE.