Un piège à collectionneurs

Le volume des collections Atlas varie en fonction du succès remporté auprès de la clientèle. Il n’est donc pas possible de savoir à l’avance combien de fiches il faudra acheter!

Sommaire

Bon à Savoir 08-2001

15.08.2001

Dernière mise à jour:
11.03.2023

Sophie Reymondin

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Quand j’ai reçu en promotion des éditions Atlas, un lot de fiches sur l’Egypte, j’ai été séduit par leur qualité. Et comme beaucoup, je me suis laissé piéger!», regrette Bernard Morel. En effet, plus de deux ans après le début des envois, à raison d’une série de trente fiches pour 36,60 fr., tous
les mois environ, il a fini par débourser 1085 fr. Et sa collection «Passion Egypte» n’est toujours pas complète!
En août 2000, notre lecteur s’est renseigné une première fois auprès des éditions Atlas sur le volume de la collection. «Passion Egypte» est estimée à 33 envois, avait répondu l’éditeur, sous réserve de modifications, précisait toutefois la lettre. «Comme j’en avais déjà reçu 24, j’ai estimé que cela valait la peine d’aller jusqu’au bout», remarque Bernard Morel. Mais, quand en avril 2001, on lui annonce que «Passion Egypte» a été rallongée à 45 envois (soit un total d’environ 1600 fr.), son sang de collectionneur ne fait qu’un tour et il décide d’arrêter les frais.

Dans le désordre
A regret, car les fiches ne lui ont pas été envoyées dans l’ordre chronologique et il subsistera donc toujours des «trous» dans sa collection: par exemple il lui en manque certaines sur les pharaons. «C’est très gênant, surtout pour un sujet historique tel que l’Egypte, remarque Bernard Morel. Le procédé est efficace sur le plan commercial, mais on ne peut pas dire qu’il soit très didactique!»
«Si l’ordre chronologique n’est pas respecté, c’est à la demande d’une majorité de nos clients, qui aiment recevoir à chaque envoi un échantillon de thèmes variés et compléter petit à petit leur collection», justifie André Léglise, directeur des éditions Atlas. Et ce serait aussi à la demande de ses clients, que l’entreprise a étayé cette collection, en rajoutant des fiches sur certains thèmes qu’elle n’avait pas prévu de développer au départ. «D’une série grand public, «Passion Egypte» est devenue une collection de référence!», remarque fièrement André Léglise. Pourtant, l’entreprise se garde bien d’annoncer spontanément le caractère extensible de ses nombreuses collections. Au grand dam des clients qui, comme Bernard Morel, espéraient pouvoir bénéficier d’une collection complète dans un laps de temps raisonnable, et qui auraient dû se renseigner avant tout achat!
Sophie Reymondin

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