Il y a cette bouchère qui, visage fermé, corps tendu, me réprimande lorsque je m’approche trop à son goût. Il y a cet homme d’âge mûr qui, juste avant que nos pas ne se croisent en forêt, couvre son visage avec son foulard. Il y a cette petite fille qui, à peine me voit-elle au bout du chemin, attrape son frère et l’éloigne au plus vite.

Mais il y a aussi cette femme qui s’arrête et me laisse caresser son chien. Cette conteuse qui fait de mes courses à la ferme un ...